Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Un salarié français devenu un "zombie professionnel" après sa mise au placard demande à la justice du travail de reconnaître une situation de harcèlement moral l'ayant conduit au "bore-out", un état dépressif lié à l'ennui, jusqu'à son licenciement.
Entré en décembre 2006 chez Interparfums, une entreprise spécialisée dans la licence de parfums prestigieux, Frédéric Desnard, 44 ans, a été licencié fin septembre 2014. Il était en arrêt maladie depuis sept mois après un accident de la route dû à une crise d'épilepsie causée par "l'ennui au travail", a exposé son avocat lundi devant le conseil des prud'hommes de Paris.
A son arrivée dans cette société, comme responsable des services généraux, Frédéric Desnard a fait preuve d'un "dévouement total" au service de son employeur, a affirmé Me Montasser Charni, rapporte l’AFP.
Mais, à partir de 2009, il est devenu "le +boy+" des dirigeants de l'entreprise et la situation s'est encore dégradée en 2012, après la chute du chiffre d'affaires de l'entreprise. Sans tâche à exécuter, devenu un "zombie professionnel", il "passait son temps à aller faire des courses pour le président" de la société, affirme Me Charni.
Il décrit un salarié "détruit sur le plan moral et surtout physique", mais qui n'a pas osé se plaindre, dans un contexte de chômage de masse. Pour lui, il s'agit d'un cas de "bore-out", "lorsqu'on vous tue professionnellement par l'ennui".
Frédéric Desnard, qui touchait une rémunération annuelle de plus de 80.000 euros, n'a "jamais envoyé un mail" à la direction pour se plaindre de sa situation, ni alerté le comité d'hygiène et de sécurité au travail (CHSCT), a rétorqué l'avocat d'Interparfums Me Jean-Philippe Benissan. Et le médecin du travail l'a déclaré "apte sans aucune réserve" à chacune de ses visites.
Le plaignant réclame 350.000 euros d'indemnités. Le tribunal des prud'hommes rendra sa décision le 27 juillet.
Entré en décembre 2006 chez Interparfums, une entreprise spécialisée dans la licence de parfums prestigieux, Frédéric Desnard, 44 ans, a été licencié fin septembre 2014. Il était en arrêt maladie depuis sept mois après un accident de la route dû à une crise d'épilepsie causée par "l'ennui au travail", a exposé son avocat lundi devant le conseil des prud'hommes de Paris.
A son arrivée dans cette société, comme responsable des services généraux, Frédéric Desnard a fait preuve d'un "dévouement total" au service de son employeur, a affirmé Me Montasser Charni, rapporte l’AFP.
Mais, à partir de 2009, il est devenu "le +boy+" des dirigeants de l'entreprise et la situation s'est encore dégradée en 2012, après la chute du chiffre d'affaires de l'entreprise. Sans tâche à exécuter, devenu un "zombie professionnel", il "passait son temps à aller faire des courses pour le président" de la société, affirme Me Charni.
Il décrit un salarié "détruit sur le plan moral et surtout physique", mais qui n'a pas osé se plaindre, dans un contexte de chômage de masse. Pour lui, il s'agit d'un cas de "bore-out", "lorsqu'on vous tue professionnellement par l'ennui".
Frédéric Desnard, qui touchait une rémunération annuelle de plus de 80.000 euros, n'a "jamais envoyé un mail" à la direction pour se plaindre de sa situation, ni alerté le comité d'hygiène et de sécurité au travail (CHSCT), a rétorqué l'avocat d'Interparfums Me Jean-Philippe Benissan. Et le médecin du travail l'a déclaré "apte sans aucune réserve" à chacune de ses visites.
Le plaignant réclame 350.000 euros d'indemnités. Le tribunal des prud'hommes rendra sa décision le 27 juillet.