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A Bordeaux, le dernier-né de la chaîne Eklo créée en 2011 vient d'ouvrir dans un "écoquartier" branché de la rive droite. "Eklo c'est la contraction d'économique et écologique", résume son fondateur, Emmanuel Petit.
"Une sorte de synthèse entre hôtel et auberge de jeunesse", précise cet ex-cadre du groupe Accor, avec 250 lits en chambres individuelles, familiales ou dortoirs, pour 20 à 70 euros la nuitée, et une cuisine partagée.
Au pied d'une architecture minimaliste de béton et de bois, aux murs tagués par une graffeuse bordelaise, un potager pousse sur les 2400 m2 qu'occupe l'hôtel au bord de la Garonne, près du "tram" pour "faciliter la mobilité douce en ville".
Eklo met en avant sa 5ème place au classement des "hôtels les plus écolos de France", établi par Betterfly Tourism (une société nantaise spécialiste de l'évaluation environnementale, soutenue par le ministère de la Transition Ecologique, ndlr).
Construction en matériaux locaux et durables - jusqu'aux coffrages des lits-cabanes des dortoirs en pin des Landes - restaurant à plus de 60% "bio", ampoules led, pommeaux de douches économiseurs d'eau, éclairage et chauffage photovoltaïques et géothermiques, composteurs, vélos gratuits et "zéro clim", l'hôtel veut cocher toutes les cases. La chaîne se fixe pour objectif 10 établissements dans l'Hexagone fin 2021.