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L'animal est parvenu à s'échapper lors d'un transbordement, a expliqué à l'AFP le colonel de gendarmerie Laurent Haas. "Il a ensuite traversé une tente de restauration où étaient installées plusieurs centaines de personnes", sans faire de victimes.
A la sortie, il s'est mis à encorner des chevaux attachés aux platanes qui bordent les arènes, a-t-il poursuivi. Des gendarmes "ont dû faire usage de leur arme pour le neutraliser" et protéger notamment la propriétaire d'un cheval. "Il a fallu tirer à plusieurs reprises pour l'abattre et éviter un carnage au milieu de la foule", a-t-il poursuivi. Les gendarmes eux-mêmes ont été visés par le taureau et "projetés à plusieurs reprises" en l'air. Trois blessés légers sont à déplorer et deux gendarmes, plus grièvement atteints, ont été hospitalisés, dont l'un a été encorné et souffre d'une plaie d'une trentaine de centimères à la cuisse, selon le colonel de gendarmerie.
Le procureur de la République de Nîmes Eric Maurel a annoncé avoir ouvert deux enquêtes. L'une "pour blessures involontaires contre X" sur les causes de la fuite du taureau, l'autre sur "l'usage des armes".
La nature des plaies de certains blessés doit notamment encore être déterminée pour savoir s'ils ont été atteints par le taureau, par des éclats de balle ou encore s'ils se sont blessés dans la panique.