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Le sélectionneur de la Tunisie Nabil Maâloul a reconnu avoir demandé à son gardien de but, Mouez Hassen, de simuler une blessure, lors des deux premiers matches de préparation au Mondial-2018, pour permettre à ses joueurs de rompre le jeûne du Ramadan.
Les Aigles de Carthage ont disputé ces deux matches le 29 mai à Braga contre le Portugal (2-2) et le 1er juin contre la Turquie (2-2), à Genève (Suisse).
Sur les images de ces deux rencontres, on peut voir Mouez Hassen (qui joue en club à Châteauroux, en 2e division française) tomber à terre durant la deuxième période sans aucun contact visible avec des joueurs adverses. Alors que les membres du staff médical entrent sur le terrain pour “soigner” le gardien tunisien, ses coéquipiers se dirigent eux vers le banc de touche pour boire de l’eau et manger des dattes.
Selon les directives de la Fédération internationale (Fifa), un gardien blessé doit être soigné sur le terrain, contrairement aux joueurs de champ qui doivent eux être déplacés sur la touche pour recevoir leurs soins tandis que le jeu est appelé à se poursuivre.
Dans des déclarations à l’AFP, le sélectionneur Nabil Maâloul a admis avoir lui-même demandé à Hassen de simuler une blessure, au moment de la rupture du jeûne, pour permettre à toute l’équipe de se sustenter.
“Je l’ai préparé. On l’a préparé parce qu’on a énormément de joueurs qui jeûnent. (...) Je lui ai dit de tomber pour laisser les joueurs rompre le jeûne. Nous aussi en tant que staff”, a-t-il dit.
Selon le technicien tunisien, “les joueurs ont le droit de faire ce qu’ils ont à faire. C’est notre religion. C’est difficile de rester plus de 16 heures sans eau, sans boire. Surtout si on a deux séances d’entraînement. Mais on s’est adapté”.
Les Aigles de Carthage ont disputé ces deux matches le 29 mai à Braga contre le Portugal (2-2) et le 1er juin contre la Turquie (2-2), à Genève (Suisse).
Sur les images de ces deux rencontres, on peut voir Mouez Hassen (qui joue en club à Châteauroux, en 2e division française) tomber à terre durant la deuxième période sans aucun contact visible avec des joueurs adverses. Alors que les membres du staff médical entrent sur le terrain pour “soigner” le gardien tunisien, ses coéquipiers se dirigent eux vers le banc de touche pour boire de l’eau et manger des dattes.
Selon les directives de la Fédération internationale (Fifa), un gardien blessé doit être soigné sur le terrain, contrairement aux joueurs de champ qui doivent eux être déplacés sur la touche pour recevoir leurs soins tandis que le jeu est appelé à se poursuivre.
Dans des déclarations à l’AFP, le sélectionneur Nabil Maâloul a admis avoir lui-même demandé à Hassen de simuler une blessure, au moment de la rupture du jeûne, pour permettre à toute l’équipe de se sustenter.
“Je l’ai préparé. On l’a préparé parce qu’on a énormément de joueurs qui jeûnent. (...) Je lui ai dit de tomber pour laisser les joueurs rompre le jeûne. Nous aussi en tant que staff”, a-t-il dit.
Selon le technicien tunisien, “les joueurs ont le droit de faire ce qu’ils ont à faire. C’est notre religion. C’est difficile de rester plus de 16 heures sans eau, sans boire. Surtout si on a deux séances d’entraînement. Mais on s’est adapté”.