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Le ministre conservateur polonais de la Culture a fait amende honorable jeudi après avoir reconnu récemment de n'avoir jamais pu terminer la lecture d'un livre d'Olga Tokarczuk, prix Nobel de littérature, et a promis de s'y remettre.
Olga Tokarczuk, engagée à gauche, écologiste et végétarienne, est régulièrement boudée et critiquée par les conservateurs nationalistes au pouvoir en Pologne, qui lui reprochent aussi ses prises de position sur l'histoire polonaise.
"J'ai tenté mais je n'ai jamais réussi à en terminer un", avait déclaré lundi le ministre Piotr Glinski interrogé par une journaliste sur les livres de la femme de lettres.
Jeudi, M. Glinski a félicité Olga Tokarczuk pour son succès qui est, selon lui, "une preuve que la littérature polonaise est bien appréciée à travers le monde".
Il s'est aussi "engagé à achever ses lectures jamais terminées des oeuvres de la lauréate du prix Nobel", sur son compte Twitter.
De son côté, mais en se référant aux déclarations malheureuses du ministre, le président du Conseil européen Donald Tusk, bête noire des conservateurs polonais, a déclaré avoir "tout lu" d'elle.
"Chère Olga, félicitations les plus sincères! Quelle joie et fierté! Je vais m'en vanter à Bruxelles en tant que Polonais et lecteur fidèle qui a tout lu, du début jusqu'à la fin", a twitté M. Tusk.
Interrogée sur cette situation anecdotique, Mme Tokarczuk a estimé humblement qu'"il y a des lecteurs pour qui cela (ses écrits) peut bien s'avérer ennuyeux et ne pas convenir à leur tempérament".
"Tout le monde n'est pas obligé de me lire", a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne de télévision TVN24.
Le prix Nobel de littérature a été attribué à la Polonaise Olga Tokarczuk pour l'édition 2018, reportée d'un an après un scandale d'agression sexuelle, et à l'Autrichien Peter Handke pour 2019, a annoncé jeudi l'Académie suédoise.
Olga Tokarczuk, engagée à gauche, écologiste et végétarienne, est régulièrement boudée et critiquée par les conservateurs nationalistes au pouvoir en Pologne, qui lui reprochent aussi ses prises de position sur l'histoire polonaise.
"J'ai tenté mais je n'ai jamais réussi à en terminer un", avait déclaré lundi le ministre Piotr Glinski interrogé par une journaliste sur les livres de la femme de lettres.
Jeudi, M. Glinski a félicité Olga Tokarczuk pour son succès qui est, selon lui, "une preuve que la littérature polonaise est bien appréciée à travers le monde".
Il s'est aussi "engagé à achever ses lectures jamais terminées des oeuvres de la lauréate du prix Nobel", sur son compte Twitter.
De son côté, mais en se référant aux déclarations malheureuses du ministre, le président du Conseil européen Donald Tusk, bête noire des conservateurs polonais, a déclaré avoir "tout lu" d'elle.
"Chère Olga, félicitations les plus sincères! Quelle joie et fierté! Je vais m'en vanter à Bruxelles en tant que Polonais et lecteur fidèle qui a tout lu, du début jusqu'à la fin", a twitté M. Tusk.
Interrogée sur cette situation anecdotique, Mme Tokarczuk a estimé humblement qu'"il y a des lecteurs pour qui cela (ses écrits) peut bien s'avérer ennuyeux et ne pas convenir à leur tempérament".
"Tout le monde n'est pas obligé de me lire", a-t-elle ajouté dans un entretien avec la chaîne de télévision TVN24.
Le prix Nobel de littérature a été attribué à la Polonaise Olga Tokarczuk pour l'édition 2018, reportée d'un an après un scandale d'agression sexuelle, et à l'Autrichien Peter Handke pour 2019, a annoncé jeudi l'Académie suédoise.