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En 36 ans de quête, Zoran Milosevic a réuni les monnaies du monde entier. Ou presque: il manque des dollars des îles Salomon à ce numismate serbe pour finir d’enfermer la planète dans sa vitrine.
Dans sa maison du village de Pavlovci de la plaine de Voïvodine (nord de la Serbie), ce serrurier de profession affirme avoir réussi à collecter 194 monnaies, juste par le bouche à oreille, sans jamais se servir d’Internet: il redoute les escrocs qui guettent les numismates passionnés.
Il a entamé sa collection à l’adolescence quand un ami lui a offert quelques billets en guise de souvenirs.
Selon Zoran, il dispose désormais de quasiment toutes les monnaies en circulation dans le monde, plus certaines qui ne le sont plus, comme le franc français.
Le tout sans voyager, puisque dans sa vie, Zoran n’est allé qu’en Allemagne, en Autriche et dans les pays composant l’ex-Yougoslavie.
Après la désintégration de l’Union soviétique, il a fallu quinze ans à ce quinquagénaire pour réunir les monnaies de tous les pays qui en sont issus. La dernière devise reçue est le kyat birman. Mais il lui en manque une pour boucler un tour du monde sans quitter sa masure: des dollars des îles Salomon, un archipel du Pacifique au large de l’Australie, à 15.000 kilomètres de la Serbie.
Son objectif, explique-t-il, est de “démontrer à quel point le monde est petit puisqu’on peut l’enfermer dans une boîte d’1,5 m2, mais aussi immense” et de “prouver ce que peut faire la persévérance humaine”.
Il ne veut pas dire comment il compte se procurer cet ultime billet qui complètera sa collection. Car l’univers des numismates est impitoyable: s’ils parviennent à se procurer le billet avant lui, “ils feront du chantage et me demanderont des monnaies de 50 pays en échange...”
Zoran a une autre passion: les poulets. Il en possède environ 50 espèces différentes.
Dans sa maison du village de Pavlovci de la plaine de Voïvodine (nord de la Serbie), ce serrurier de profession affirme avoir réussi à collecter 194 monnaies, juste par le bouche à oreille, sans jamais se servir d’Internet: il redoute les escrocs qui guettent les numismates passionnés.
Il a entamé sa collection à l’adolescence quand un ami lui a offert quelques billets en guise de souvenirs.
Selon Zoran, il dispose désormais de quasiment toutes les monnaies en circulation dans le monde, plus certaines qui ne le sont plus, comme le franc français.
Le tout sans voyager, puisque dans sa vie, Zoran n’est allé qu’en Allemagne, en Autriche et dans les pays composant l’ex-Yougoslavie.
Après la désintégration de l’Union soviétique, il a fallu quinze ans à ce quinquagénaire pour réunir les monnaies de tous les pays qui en sont issus. La dernière devise reçue est le kyat birman. Mais il lui en manque une pour boucler un tour du monde sans quitter sa masure: des dollars des îles Salomon, un archipel du Pacifique au large de l’Australie, à 15.000 kilomètres de la Serbie.
Son objectif, explique-t-il, est de “démontrer à quel point le monde est petit puisqu’on peut l’enfermer dans une boîte d’1,5 m2, mais aussi immense” et de “prouver ce que peut faire la persévérance humaine”.
Il ne veut pas dire comment il compte se procurer cet ultime billet qui complètera sa collection. Car l’univers des numismates est impitoyable: s’ils parviennent à se procurer le billet avant lui, “ils feront du chantage et me demanderont des monnaies de 50 pays en échange...”
Zoran a une autre passion: les poulets. Il en possède environ 50 espèces différentes.