Autres articles
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord
-
Louer une poule, nouvelle mode contre la flambée du prix des œufs aux Etats-Unis
-
Avec un gâteau de 121 mètres, la France récupère le record du plus grand fraisier du monde

La Chine a commencé à vendre à des entreprises le droit de baptiser des trains à grande vitesse du pays, ont rapporté des médias officiels, alors que le secteur du rail cherche à devenir commercialement rentable.
A leur grand étonnement, les passagers embarquant dans une gare du sud de la Chine ont récemment découvert que leur train portait le nom de "China Unicom" --l'un des trois grands opérateurs téléphoniques du pays--, a relaté le quotidien shanghaïen Dongfang Zaobao.
Mais il aurait pu également s'appeler "Bank of China" -- du nom d'un des mastodontes du secteur financier-- ou encore "Lüziyao", d'après une firme d'agroalimentaire connue pour ses champignons, arachides et poissons assaisonnés: ces deux groupes ont aussi payé pour voir un train à grande vitesse arborer leur patronyme.
Une métropole du nord-est de la Chine, elle, a baptisé un train "Majestueuses rivières et montagnes de Zhangjiakou", pour vanter les charmes de son environnement naturel.
A chaque fois, ce nouveau nom apparaît sur les panneaux d'affichage des trains au départ.
Le secteur ferroviaire chinois --sous l'emprise d'un lourd monopole public-- a été bousculé ces dernières années par une série de scandales et d'accidents mettant en lumière la corruption de son administration.
En mars dernier, le gouvernement, se disant soucieux d'efficacité, a décidé de fusionner le ministère du Rail à une agence d'Etat, et de transférer ses activités commerciales à un groupe nouvellement créé, China Railway Corp. (CRC). C'est ce dernier qui a commencé à commercialiser les noms des trains.
Un privilège onéreux: une année de "sponsoring" --c'est-à-dire le droit d'associer son nom à un train-- ne coûte pas moins de 12 millions de yuans (1,42 million d'euros), a précisé le Dongfang Zaobao.
"Utiliser au mieux les ressources du marché" est devenu une priorité, maintenant que les opérateurs ferroviaires sont tenus responsables de leurs profits et pertes, ont expliqué au quotidien shanghaïen des sources anonymes.
La Chine possédant le réseau de trains à grande vitesse le plus étendu du monde, les internautes s'attendent à d'amusants développements.