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Marijuana Legalization : What Everyone Needs to Know étudie plusieurs pistes pour dépeindre une Amérique où le cannabis serait devenu une denrée comme une autre. Et, bonne nouvelle pour les fumeurs, ils avancent qu'il se vendrait à un tarif très abordable. "Le prix serait proche de celui du ketchup ou d'une barre chocolatée Nuts", avancent les auteurs de ce livre enquête qui se consacre tout d'abord au cannabis en lui-même puis à sa légalisation.
Comment déterminer le prix ? Si le marché était complètement ouvert, assurent-ils, le prix de l’herbe s’effondrerait. La combinaison de plusieurs facteurs explique le prix élevé d’une marchandise. Vivante, périssable, d'une taille imposante ou bien d'un caractère sensible de par sa rareté et sa dangerosité : tous ces motifs peuvent justifier un tarif élevé. Des détails qui ne concernent pas la marijuana même s’il ne faut tout de même pas oublier que le vol dans les plantations existe. Une fois séchée, elle n’est plus périssable et son volume (comme pour les lentilles ou le blé) peut être important sans pour autant occuper beaucoup de place. Au final, le consommateur ne paye que le prix de la culture.
En ce qui concerne la production de la marijuana, les auteurs ne préconisent pas une culture personnelle afin de préserver les fermes. Ils mettent en avant la culture du chanvre au Canada où le coût de production d’une acre (environ 4000 m2) est de 500 dollars. Même en pondérant ce chiffre par le fait que la culture du cannabis récréatif coûte plus cher, ils estiment d'après leurs calculs que produire une livre (un peu plus de 450 grammes) de très bonne herbe coûterait 20 dollars, et seulement 5 dollars pour une herbe de qualité moyenne. Avec un prix de revient aussi faible, la marijuana pourrait donc être vendue à un tarif ridiculement bas (ou générer une marge scandaleuse), et devenir de très loin la défonce la moins onéreuse du marché.
Selon le directeur de la NORML, puissante organisation militant pour la réforme des lois contre le cannabis, le prix d'achat pourrait être "100 fois plus bas que le prix actuel généralement constaté de 300 dollars la livre, un joint ne coûterait plus que quelques cents". Mais ceci est sans compter les taxes que le gouvernement ne manquerait pas d'appliquer, comme il le fait déjà sur le tabac et l'alcool.
Comment déterminer le prix ? Si le marché était complètement ouvert, assurent-ils, le prix de l’herbe s’effondrerait. La combinaison de plusieurs facteurs explique le prix élevé d’une marchandise. Vivante, périssable, d'une taille imposante ou bien d'un caractère sensible de par sa rareté et sa dangerosité : tous ces motifs peuvent justifier un tarif élevé. Des détails qui ne concernent pas la marijuana même s’il ne faut tout de même pas oublier que le vol dans les plantations existe. Une fois séchée, elle n’est plus périssable et son volume (comme pour les lentilles ou le blé) peut être important sans pour autant occuper beaucoup de place. Au final, le consommateur ne paye que le prix de la culture.
En ce qui concerne la production de la marijuana, les auteurs ne préconisent pas une culture personnelle afin de préserver les fermes. Ils mettent en avant la culture du chanvre au Canada où le coût de production d’une acre (environ 4000 m2) est de 500 dollars. Même en pondérant ce chiffre par le fait que la culture du cannabis récréatif coûte plus cher, ils estiment d'après leurs calculs que produire une livre (un peu plus de 450 grammes) de très bonne herbe coûterait 20 dollars, et seulement 5 dollars pour une herbe de qualité moyenne. Avec un prix de revient aussi faible, la marijuana pourrait donc être vendue à un tarif ridiculement bas (ou générer une marge scandaleuse), et devenir de très loin la défonce la moins onéreuse du marché.
Selon le directeur de la NORML, puissante organisation militant pour la réforme des lois contre le cannabis, le prix d'achat pourrait être "100 fois plus bas que le prix actuel généralement constaté de 300 dollars la livre, un joint ne coûterait plus que quelques cents". Mais ceci est sans compter les taxes que le gouvernement ne manquerait pas d'appliquer, comme il le fait déjà sur le tabac et l'alcool.