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L’être humain n’est pas à blâmer dans la disparition des mammouths laineux. C’est le constat fait par des chercheurs danois : en effet, d’après eux, l’extinction de l’espèce serait plutôt due à la raréfaction des plantes durant l’âge de glace dans l’Arctique. “Nous pensons avoir une explication très crédible. Nos découvertes contredisent le fait que l’arrivée de l’être humain dans ces régions durant l’âge de glace aurait causé une extinction de masse, du fait de la chasse aux gros animaux”, a notamment balayé Eske Willerslev, un expert de l’ADN, à la tête de cette équipe de chercheurs.
“Nous pensons que la raison principale de cette extinction de masse n’est donc pas humaine mais naturelle”, a expliqué le spécialiste. A cette époque, la région arctique grouillait de gros animaux comme des mammouths laineux ou des rhinocéros, à l’instar de la savane africaine aujourd’hui. Ces animaux étaient notamment des gros mangeurs de plantes. Les scientifiques se sont ainsi occupés de 50.000 années d’histoire de la végétation à travers l’Arctique, la Sibérie et l’Amérique du Nord. Ils ont ainsi obtenu 242 pergélisols, une partie d’un cryosol gelé en permanence, issus de plusieurs sites. Cela leur a permis d’étudier les matières fécales et les contenus d’estomac provenant des restes momifiés des animaux retrouvés dans des lieux comme la Sibérie. Pour finir, ils ont analysé les ADN.
C’est ainsi que cette équipe de chercheurs a vu une quantité importante de fleurs sauvages. “Vous pouvez imaginer ces énormes steppes sans arbres, sans arbustes, mais remplis de ces petites plantes”, indique Eske Willerslev. Le climat aidant à la disparition de ces dernières, les mammouths laineux et leurs amis n’auraient pas survécu.