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La diffusion auprès des pompiers de Limoges d'un échange de courrier entre le SDIS et cet habitant a choqué des syndicalistes, et suscité un malaise jusque chez des officiers.
"Où va-t-on si un citoyen lambda choisit les itinéraires des pompiers ? S'il veut, nous pouvons aussi mettre notre sirène en sourdine et prendre tout notre temps pour intervenir", s'est indigné vendredi Nicolas Corneloup, de Force Ouvrière, à l'AFP.
Le syndicaliste a dit en vouloir moins à cet habitant qu'à sa propre direction, pour sa réponse rapide et favorable. "On hallucine. Les interventions concernant les secours à personne ont augmenté de 10 à 15% sur le département. Forcément, comme ce monsieur habite non loin du CHU de Limoges, nous passons plus souvent devant chez lui", a-t-il ajouté.
Le directeur du SDIS Haute-Vienne s'est dit "étonné de cette polémique". "J'écoute tout le monde. Autant les citoyens que les syndicats. Il est logique de prendre en compte les problématiques des citoyens", a estimé le colonel Maxence Jouannet.
"On étudie la question et on a répondu à la personne, non pas qu'on ne mettrait plus jamais les deux tons, mais qu'on allait essayer de privilégier d'autres itinéraires", a-t-il ajouté.
L'auteur du courrier, qui dit comprendre la réaction des syndicalistes, a expliqué à l'AFP que devant chez lui, "il y a un feu et impossibilité pour les voitures de se ranger sur le côté".
"Ils mettent les sirènes durant plusieurs minutes, le temps que les véhicules passent le feu rouge au compte-goutte. C'est insupportable. L'itinéraire parallèle que je propose leur ferait même gagner du temps", a expliqué Pierre-Yves Moreau.
M. Corneloup a d'ores et déjà annoncé que le courrier de la direction ne serait de toute façon "pas respecté" par les pompiers, "leur priorité restant la victime".