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En 1998, à cause d'El Niño, le cimetière de Trujillo au Pérou avait débordé et des corps s'étaient retrouvés en centre-ville. Cette année, face au même phénomène météorologique, une commission parlementaire prend les devants et demande à la municipalité de déplacer un millier de cadavres.
"Lors de l'épisode de 1998 d'El Niño, l'eau s'est accumulée dans le cimetière avant de finalement déborder, occasionnant un déluge de cercueils et de cadavres jusqu'à la place principale de Trujillo", a expliqué à l'AFP le président de la commission spéciale pour le phénomène El Niño au Parlement péruvien, Virgilio Acuna.
"Ces faits tragiques ne peuvent se reproduire, nous allons faire appel au maire pour qu'il trouve une solution avec l'entreprise en charge de l'exploitation du cimetière", a ajouté M. Acuna.
Des parlementaires se sont rendus lundi dans le cimetière Mampuesto, situé près de Trujillo (nord) à quelques km de l'océan Pacifique, pour évaluer les dommages que pouvaient engendrer des pluies intenses dans la zone.
Victor Montero, le représentant du concessionnaire Jardins de la Paix, qui administre le cimetière, a indiqué qu'il avait déjà fait la demande auprès de la municipalité de transférer les cercueils mais que sa demande n'avait toujours pas été acceptée.
Selon l'Organisation météorologique mondiale, le phénomène El Niño, qui survient tous les deux à sept ans, pourrait être en 2015 l'un des plus importants enregistrés ces 65 dernières années.
Ce phénomène se traduit par un réchauffement des eaux de l'océan Pacifique équatorial et peut causer de fortes sécheresses ou de violentes précipitations selon les régions. Cette année, son effet est aggravé par le changement climatique, selon des experts.
Le Pérou a déjà provisionné plus d'un milliard de dollars pour réparer d'éventuels dégâts.
La Défense civile estime que plus d'un million de personnes vivant dans les régions considérées à risque seraient affectées si l'on ne mettait pas en place des plans d'urgence.
Dans l'histoire récente, le Pérou a fait face à deux violents épisodes liés à El Niño: en 1982-1983, 9.000 personnes sont mortes en raison d'inondations et d'épidémies, et le PIB péruvien a chuté de 11,6%. En 1997-1998, 500 morts ont été enregistrés ainsi qu'une chute de 6,2% du PIB.
"Lors de l'épisode de 1998 d'El Niño, l'eau s'est accumulée dans le cimetière avant de finalement déborder, occasionnant un déluge de cercueils et de cadavres jusqu'à la place principale de Trujillo", a expliqué à l'AFP le président de la commission spéciale pour le phénomène El Niño au Parlement péruvien, Virgilio Acuna.
"Ces faits tragiques ne peuvent se reproduire, nous allons faire appel au maire pour qu'il trouve une solution avec l'entreprise en charge de l'exploitation du cimetière", a ajouté M. Acuna.
Des parlementaires se sont rendus lundi dans le cimetière Mampuesto, situé près de Trujillo (nord) à quelques km de l'océan Pacifique, pour évaluer les dommages que pouvaient engendrer des pluies intenses dans la zone.
Victor Montero, le représentant du concessionnaire Jardins de la Paix, qui administre le cimetière, a indiqué qu'il avait déjà fait la demande auprès de la municipalité de transférer les cercueils mais que sa demande n'avait toujours pas été acceptée.
Selon l'Organisation météorologique mondiale, le phénomène El Niño, qui survient tous les deux à sept ans, pourrait être en 2015 l'un des plus importants enregistrés ces 65 dernières années.
Ce phénomène se traduit par un réchauffement des eaux de l'océan Pacifique équatorial et peut causer de fortes sécheresses ou de violentes précipitations selon les régions. Cette année, son effet est aggravé par le changement climatique, selon des experts.
Le Pérou a déjà provisionné plus d'un milliard de dollars pour réparer d'éventuels dégâts.
La Défense civile estime que plus d'un million de personnes vivant dans les régions considérées à risque seraient affectées si l'on ne mettait pas en place des plans d'urgence.
Dans l'histoire récente, le Pérou a fait face à deux violents épisodes liés à El Niño: en 1982-1983, 9.000 personnes sont mortes en raison d'inondations et d'épidémies, et le PIB péruvien a chuté de 11,6%. En 1997-1998, 500 morts ont été enregistrés ainsi qu'une chute de 6,2% du PIB.