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De son nom scientifique “Oecobius amboseli”, cette araignée dite “tournoyante” a été dernièrement découverte dans les sous-sols du Musée royal de l’Afrique centrale à Tervuren en périphérie de Bruxelles. Une drôle de surprise pour les spécialistes à l’origine de cette trouvaille, puisque ce spécimen d’araignée a plus de chance en temps normal de s’observer sur le continent africain.
Egalement surnommée “araignées des murs”, l’araignée tournoyante doit sa curieuse appellation à sa méthode de chasse qui se différencie quelque peu de celle des autres araignées. “Lorsqu’elle repère une proie, le plus souvent une fourmi, l’araignée tournoie autour d’elle à une allure foudroyante tout en y jetant de la soie, ce qui a pour effet d’immobiliser la proie”, explique le Musée royal de l’Afrique centrale. Une méthode plutôt efficace pour capturer ses victimes et qui lui permet aussi de pouvoir interrompre son repas pour y revenir plus tard.
Car dans le cas de l’araignée tournoyante, les repas se consomment sur place et non à emporter puisque ses proies demeurent captives et solidement fixées à la toile tissée par cette petite aranéide qui a pour habitude d’investir les murs et les plafonds des habitations de son pays d’origine.
Si un élément perturbateur vient ainsi à déranger oecobius amboseli en pleine dégustation, celle-ci s’éloignera alors à toute vitesse et en ligne droite pour partir se réfugier. Pour revenir vers son repas, celle-ci usera ensuite d’une méthode bien particulière pour retrouver aisément son chemin.
Afin de retrouver aisément sa proie, l’oecobius amboseli s’atèle ensuite à tourner sur elle-même en décrivant des spirales de plus en plus grandes, jusqu’à inévitablement rencontrer sa proie sur son chemin! Une “technique statistiquement sûre” qui fait dire aux scientifiques du Musée royal de l’Afrique centrale que cette araignée tournoyante est “forte en statistiques”.









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