Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Certains ont rêvé toute leur vie de posséder un jour une 2CV, un modèle devenu mythique et prisé des collectionneurs. Michel Robillard, lui, a concrétisé le projet fou de fabriquer une 2CV entièrement en bois, capable de rouler.
Ce retraité de la menuiserie vient de terminer la fabrication d'une 2CV en bois fruitier de Touraine, un véhicule grandeur nature unique au monde équipé pour prendre la route et qui s'apprête à passer son premier contrôle technique.
La barbe jaunie par la cigarette, Michel Robillard époussète les copeaux prisonniers dans les mailles de son pull. Son regard bleu acier s'illumine lorsqu'il touche le bois poncé avec délicatesse de ses maquettes.
C'est en 2011 qu'il s'est lancé le défi de les transformer en un modèle à taille réelle. Six ans plus tard, il réalise son rêve le plus fou, une reproduction en bois d'une 2CV de 1953, parée pour prendre la route cet été.
Plusieurs essences de bois ont été nécessaires pour concevoir ce qui, au final, relève de l'oeuvre d'art: du poirier pour l'ossature, du pommier pour le capot, du noyer pour les ailes et le volant, du merisier pour les portes et le coffre, et de l'orme galeux pour le tableau de bord.
"Les 22 ondulations du capot ont été faites dans la masse du bois. Et les finitions peaufinées aux ciseaux à bois et au papier de verre", précise Michel Robillard.
L'automobile possède une mécanique d'origine. "J'ai travaillé sur un châssis de Diane 6 de 1966 et un moteur de 3CV car le bois est plus lourd que la carrosserie originale. Je l'ai isolé sous le capot en mettant une protection thermique", explique-t-il.
"Si les roues et les phares sont également d'origine, les enjoliveurs sont eux bien en bois, tout comme les sièges sur lesquels sont posés des coussins confortables."
L'étonnante voiture devrait passer le contrôle technique dans quelques semaines, mais le retraité aux doigts d'or a déjà eu des offres d'achat.
Pas question pour autant de la vendre, assure ce passionné. "Je voulais faire un objet qui reste après moi. J'aimerais que cette voiture soit un jour exposée dans une galerie d'art."
Ce retraité de la menuiserie vient de terminer la fabrication d'une 2CV en bois fruitier de Touraine, un véhicule grandeur nature unique au monde équipé pour prendre la route et qui s'apprête à passer son premier contrôle technique.
La barbe jaunie par la cigarette, Michel Robillard époussète les copeaux prisonniers dans les mailles de son pull. Son regard bleu acier s'illumine lorsqu'il touche le bois poncé avec délicatesse de ses maquettes.
C'est en 2011 qu'il s'est lancé le défi de les transformer en un modèle à taille réelle. Six ans plus tard, il réalise son rêve le plus fou, une reproduction en bois d'une 2CV de 1953, parée pour prendre la route cet été.
Plusieurs essences de bois ont été nécessaires pour concevoir ce qui, au final, relève de l'oeuvre d'art: du poirier pour l'ossature, du pommier pour le capot, du noyer pour les ailes et le volant, du merisier pour les portes et le coffre, et de l'orme galeux pour le tableau de bord.
"Les 22 ondulations du capot ont été faites dans la masse du bois. Et les finitions peaufinées aux ciseaux à bois et au papier de verre", précise Michel Robillard.
L'automobile possède une mécanique d'origine. "J'ai travaillé sur un châssis de Diane 6 de 1966 et un moteur de 3CV car le bois est plus lourd que la carrosserie originale. Je l'ai isolé sous le capot en mettant une protection thermique", explique-t-il.
"Si les roues et les phares sont également d'origine, les enjoliveurs sont eux bien en bois, tout comme les sièges sur lesquels sont posés des coussins confortables."
L'étonnante voiture devrait passer le contrôle technique dans quelques semaines, mais le retraité aux doigts d'or a déjà eu des offres d'achat.
Pas question pour autant de la vendre, assure ce passionné. "Je voulais faire un objet qui reste après moi. J'aimerais que cette voiture soit un jour exposée dans une galerie d'art."