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La ville japonaise d'Iga a démenti mercredi être à la recherche d'apprentis ninjas, ces fameux combattants nippons, après avoir été submergée de candidatures découlant d'une "fake news" circulant sur Internet.
Bien que souffrant d'une baisse de population, à l'instar de nombreuses localités régionales nippones, Iga (ouest) n'est pas en mal de ninjas.
Le quiproquo découle de la diffusion d'un reportage sur la radio américaine NPR expliquant qu'Iga, qui tente d'attirer les touristes en vantant son passé de cité des ninjas, avait du mal à trouver du personnel pour le nouveau musée qu'elle veut leur consacrer, y compris des artistes capables de réaliser les prouesses de ces fins tacticiens du combat.
"Fausse information", répond la municipalité, qui s'est fendue d'un communiqué en plusieurs langues démentant catégoriquement non seulement un plan de recrutement de futurs ninjas mais aussi les salaires mirobolants présentés sur Internet.
Au moins 115 individus de 14 nationalités différentes avaient déjà postulé, emballés par cette fausse annonce qui a fait comprendre au maire d'Iga que le mot "ninja" avait à lui seul déjà beaucoup de pouvoir.