Autres articles
-
Etre footballeuse avec un bébé n'est plus une rareté
-
La mer Méditerranée a enregistré dimanche une température record pour un mois de juin
-
Des experts américains veulent supprimer des vaccins un composant critiqué par les antivax
-
A Nairobi, des femmes DJ veulent occuper le devant de la scène
-
Japon : Un ours force à l'annulation de vols
Les chercheurs du centre d’astrophysique Harvard-Smithsonian (Etats-Unis) ont ajouté un «astéroïde» à la liste des objets géocroiseurs le 2 janvier dernier… avant de se rendre compte de leur erreur.
L’objet céleste, qu’ils avaient baptisé 2018 CN41, était en réalité une Tesla Roadster. La voiture avait été envoyée en orbite en 2018 par Elon Musk à bord d’une fusée Falcon Heavy avec son mannequin « Starman » au volant pour un vol d’essai, relate le site Astronomy.
L’histoire débute avec un astronome amateur, qui a préféré rester anonyme. Celui-ci avait identifié un objet en analysant des observations de divers télescopes. Enthousiasmé par cette potentielle découverte, il l’a soumise au Minor Planet Center du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics de Cambridge, reconnu pour répertorier les astéroïdes.
Au départ, tous pensaient avoir découvert un objet célestre. Celui-ci s’approchait à moins de 240.000 kilomètres de notre planète. Par conséquent, « il avait le potentiel d’entrer en collision avec la Terre, un jour ». Mais moins de 17 heures après, les scientifiques se sont rendu compte que l’orbite de l’objet correspondait à l’étage supérieur de la fusée Falcon Heavy, avec la Tesla à son bord.
Ce n’est pas la première confusion de ce genre : la sonde WMAP ou le vaisseau spatial Rosetta ont également été pris pour des astéroïdes par le passé. Ces incidents illustrent un problème : le manque de transparence sur les trajectoires des objets artificiels dans l’espace lointain. Contrairement à l’orbite terrestre basse, où les satellites sont rigoureusement suivis, l’espace «profond» reste peu réglementé.
Des experts, interrogés par nos confrères, ont même appelé à une gestion centralisée des données sur les objets artificiels. «Je suis encore un peu déçu que ce ne soit pas un [astéroïde géocroiseur], mais c’était une expérience pour le moins intéressante», a de son côté relativisé l’astronome amateur.
L’objet céleste, qu’ils avaient baptisé 2018 CN41, était en réalité une Tesla Roadster. La voiture avait été envoyée en orbite en 2018 par Elon Musk à bord d’une fusée Falcon Heavy avec son mannequin « Starman » au volant pour un vol d’essai, relate le site Astronomy.
L’histoire débute avec un astronome amateur, qui a préféré rester anonyme. Celui-ci avait identifié un objet en analysant des observations de divers télescopes. Enthousiasmé par cette potentielle découverte, il l’a soumise au Minor Planet Center du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics de Cambridge, reconnu pour répertorier les astéroïdes.
Au départ, tous pensaient avoir découvert un objet célestre. Celui-ci s’approchait à moins de 240.000 kilomètres de notre planète. Par conséquent, « il avait le potentiel d’entrer en collision avec la Terre, un jour ». Mais moins de 17 heures après, les scientifiques se sont rendu compte que l’orbite de l’objet correspondait à l’étage supérieur de la fusée Falcon Heavy, avec la Tesla à son bord.
Ce n’est pas la première confusion de ce genre : la sonde WMAP ou le vaisseau spatial Rosetta ont également été pris pour des astéroïdes par le passé. Ces incidents illustrent un problème : le manque de transparence sur les trajectoires des objets artificiels dans l’espace lointain. Contrairement à l’orbite terrestre basse, où les satellites sont rigoureusement suivis, l’espace «profond» reste peu réglementé.
Des experts, interrogés par nos confrères, ont même appelé à une gestion centralisée des données sur les objets artificiels. «Je suis encore un peu déçu que ce ne soit pas un [astéroïde géocroiseur], mais c’était une expérience pour le moins intéressante», a de son côté relativisé l’astronome amateur.