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La douzième édition du Festival du cinéma africain se tient cette année du 18 au 25 juillet. C'est désormais un rendez-vous incontournable, à l'échelle de tout un continent. Il est le complément fraternel de Carthage et de Ouagadougou. Faut-il rappeler que Khouribga est le plus ancien Festival de cinéma au Maroc. Ila été créé en 1977 dans la foulée du développement de la fédération nationale des ciné-clubs. Cette origine cinéphile va lui donner sa marque et lui donner une identité. Lors de ses premières années, il a accueilli les grands noms du cinéma africain et les plus grands spécialistes internationaux du cinéma du continent noir dans une ambiance de ferveur cinéphilique.
Les aléas de la vie et les conditions du développement du cinéma africain vont marquer son évolution. Des Rencontres cinéphiles, il va se transformer, après une longue traversée du désert, en Festival de cinéma avec compétition, invités vedettes; il va vivre également sa "phase égyptienne", star-système oblige. Mais Khouribga reste Khouribga, la ville qui accueille le cinéma africain sur une terre maghrébine et offre à notre pays une opportunité de réaffirmer son appartenance africaine, d'autant plus que sur le plan professionnel, le Maroc entretient des relations privilégiées avec nombre de pays subsahariens en termes de coproduction et d'échanges "mutuellement fructueux". On se souvient de l'intervention de Feu Sembene Ousmane lors de la présentation de son film pendant le Festival international du film de Marrakech. Il avait rendu hommage à sa collaboration avec le CCM qu'il avait présentée comme modèle de ce que seraient des relations Sud-Sud en matière de coopération cinématographique. Le principal acquis de Khouribga est d'avoir maintenu cette dimension de notre culture et de notre cinéphilie: les premiers films que nous avions vus et "disséqués" dans le cadre des ciné-clubs étaient des films d'Afrique noire. Aujourd'hui, avec la douzième édition, c'est un nouveau départ qui se profile à l'horizon. Non seulement Khouribga tire un immense prestige et une légitimité de son concept pertinent, mais se dote de structure opérationnelle pour répondre aux nouveaux enjeux. Une Fondation a été créée. L'infrastructure pour des projections correctes sera également mise en chantier. Khouribga qui a déclaré son amour pour le cinéma d'une manière chaleureuse et spontanée voit sa patience récompensée. La ville et son Festival méritent notre sympathie et notre soutien.
Les aléas de la vie et les conditions du développement du cinéma africain vont marquer son évolution. Des Rencontres cinéphiles, il va se transformer, après une longue traversée du désert, en Festival de cinéma avec compétition, invités vedettes; il va vivre également sa "phase égyptienne", star-système oblige. Mais Khouribga reste Khouribga, la ville qui accueille le cinéma africain sur une terre maghrébine et offre à notre pays une opportunité de réaffirmer son appartenance africaine, d'autant plus que sur le plan professionnel, le Maroc entretient des relations privilégiées avec nombre de pays subsahariens en termes de coproduction et d'échanges "mutuellement fructueux". On se souvient de l'intervention de Feu Sembene Ousmane lors de la présentation de son film pendant le Festival international du film de Marrakech. Il avait rendu hommage à sa collaboration avec le CCM qu'il avait présentée comme modèle de ce que seraient des relations Sud-Sud en matière de coopération cinématographique. Le principal acquis de Khouribga est d'avoir maintenu cette dimension de notre culture et de notre cinéphilie: les premiers films que nous avions vus et "disséqués" dans le cadre des ciné-clubs étaient des films d'Afrique noire. Aujourd'hui, avec la douzième édition, c'est un nouveau départ qui se profile à l'horizon. Non seulement Khouribga tire un immense prestige et une légitimité de son concept pertinent, mais se dote de structure opérationnelle pour répondre aux nouveaux enjeux. Une Fondation a été créée. L'infrastructure pour des projections correctes sera également mise en chantier. Khouribga qui a déclaré son amour pour le cinéma d'une manière chaleureuse et spontanée voit sa patience récompensée. La ville et son Festival méritent notre sympathie et notre soutien.