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La publication sur un site d'informations pro-gouvernemental hongrois d'une liste de journalistes accusés de "servir les intérêts" du milliardaire George Soros a suscité les protestations de l'Association nationale des journalistes contre une méthode "qui renvoie à des temps antidémocratiques".
Les noms de huit journalistes, hongrois en majorité, travaillant comme correspondants de médias étrangers, ont été mis en ligne mardi sur le site 888.hu sous le titre: "La liste: nous présentons les propagandistes étrangers de
Soros". Ces journalistes se voient reprocher par l'article de ne pas être "objectifs et indépendants" et de "servir les intérêts" de George Soros, homme d'affaires américain d'origine hongroise dont le gouvernement de Viktor Orban a fait sa cible depuis plusieurs mois.
Budapest a ainsi adopté plusieurs lois visant des organisations soutenues par le milliardaire qualifié "d'ennemi public", accusé de s'ingérer dans la politique hongroise et européenne, en voulant notamment installer des centaines de milliers de réfugiés dans l'UE.
Des correspondants en Hongrie des agences de presse Reuters, Bloomberg, du magazine Policito, de la chaîne allemande ZDF figurent sur cette liste et sont accusés de critiquer le gouvernement hongrois et de "discréditer" la Hongrie à l'étranger.
L'Association nationale des journalistes hongrois (MUOSZ) a dénoncé dans un communiqué "l'absence de toute preuve" en soutien aux allégations et vivement protesté, dans un communiqué, contre "une méthode qui renvoie à des temps antidémocratiques" et qui "est très éloignée des pratiques du journalisme démocratique et de l'information".
Les noms de huit journalistes, hongrois en majorité, travaillant comme correspondants de médias étrangers, ont été mis en ligne mardi sur le site 888.hu sous le titre: "La liste: nous présentons les propagandistes étrangers de
Soros". Ces journalistes se voient reprocher par l'article de ne pas être "objectifs et indépendants" et de "servir les intérêts" de George Soros, homme d'affaires américain d'origine hongroise dont le gouvernement de Viktor Orban a fait sa cible depuis plusieurs mois.
Budapest a ainsi adopté plusieurs lois visant des organisations soutenues par le milliardaire qualifié "d'ennemi public", accusé de s'ingérer dans la politique hongroise et européenne, en voulant notamment installer des centaines de milliers de réfugiés dans l'UE.
Des correspondants en Hongrie des agences de presse Reuters, Bloomberg, du magazine Policito, de la chaîne allemande ZDF figurent sur cette liste et sont accusés de critiquer le gouvernement hongrois et de "discréditer" la Hongrie à l'étranger.
L'Association nationale des journalistes hongrois (MUOSZ) a dénoncé dans un communiqué "l'absence de toute preuve" en soutien aux allégations et vivement protesté, dans un communiqué, contre "une méthode qui renvoie à des temps antidémocratiques" et qui "est très éloignée des pratiques du journalisme démocratique et de l'information".