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Rappelant l’ensemble des réformes menées depuis l’Indépendance grâce à l’introduction de nombreuses initiatives visant le parachèvement de l’édification d’une société marocaine démocratique et moderne, Abdelouahed Radi a fait part au cours de son allocution des grands chantiers ouverts ayant permis à la femme de s’émanciper sur les plans social, économique, politique et culturel.
Le ministre de la Justice a indiqué que les réformes entreprises au niveau du Droit ne font que concrétiser de façon notoire le choix juste du Maroc. Soulignant à cet effet que le Royaume est l’une des nations pionnières en matière d’intégration de la femme dans le cycle de la Justice. A ce propos, la première femme juge aussi bien au Maroc que dans le monde arabe a commencé à exercer en 1961, sachant que notre pays compte désormais 611 femmes magistrates, soit un taux de 20% du corps de la magistrature.
48 ans après, la femme magistrate marocaine se veut à la hauteur de la responsabilité. Une réussite professionnelle qui lui a donné le droit de gravir les échelles pour occuper les plus hauts postes dans le cycle de la Justice, a fait savoir M.Radi.
Et pour aller davantage de l’avant, le ministre de la Justice a rappelé que son département veille à ce que les magistrates marocaines prennent part massivement à des programmes de formation ou de collaboration internationale en vue de faire valoir leurs potentialités, tout en investissant leurs compétences dans le développement de notre système judiciaire.