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Elle a vivement critiqué la diplomatie marocaine qui n’a pas su exploiter la position du Maroc en tant que membre non permanent au sein du Conseil de sécurité pour expliquer les efforts consentis en matière de démocratisation et des droits de l’Homme au Maroc.
La députée du Groupe socialiste s’est dite surprise par l’optimisme béat du gouvernement et la confusion dans la gestion du dossier. A titre d’exemple, elle a cité le fait qu’il ait retiré sa confiance à l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU au Sahara, Christopher Ross, et qu’il soit revenu sur sa décision quelques semaines plus tard.
Elle a rappelé également que l’USFP qui constitue la continuité du Mouvement de libération nationale, a depuis toujours défendu l’unité territoriale du pays, mais cela ne signifie absolument pas qu’il ne se bat pas pour défendre également l’édification d’un Etat de droit, et les droits de l’Homme.
Cette interpellation n’a pas plu au Groupe PJD dont le président, Abdellah Bouanou a proféré un torrent d’insultes et de grossièretés.
Il a, en effet, accusé l’USFP de se placer en dehors de l’unité nationale et il a qualifié de « fausse note » l’intervention du Groupe socialiste, ce qui a provoqué un tollé au sein de la première Chambre et des présidents de certains groupes parlementaires se sont insurgés contre le président du groupe PJD.
Le président du Groupe RNI, Rachid Talbi El Alami, a précisé dans le cadre d’un point d’ordre, qu’aucun groupe parlementaire n’a le droit de distribuer des absolutions, alors que Rachida Benmessaoud, vice-présidente du Groupe socialiste, a dénoncé les déclarations de Bouanou, précisant que la cause nationale ne doit pas être l’objet de surenchère et que l’USFP a toujours défendu cette cause et pris des positions historiques et courageuses dans ce dossier.
Elle a, dans ce cadre, appelé le président du Groupe justice et développement à retirer ses propos déplacés.
Après des concertations entre le président de la Chambre des représentants et les présidents des groupes parlementaires, Abdellah Bouanou a présenté des excuses publiques à l’USFP.











