Bien plus qu'un simple événement cinématographique, le Festival international du film de Marrakech, devenu au fil des éditions un carrefour incontournable du 7e art mondial, est une tribune "conviviale" très convoitée par les cinéastes internationaux, a affirmé le réalisateur, scénariste et producteur mexicain Guillermo Del Toro.
Dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de sa participation à la 22e édition du Festival, M. del Toro, réalisateur de films cultes dont plusieurs ont été oscarisés, a loué le rayonnement international de cette manifestation, forte d’une longue histoire qui séduit par sa singularité et sa capacité à offrir un espace de rencontres et d'échanges à la fois convivial et intimiste.
Depuis sa création, le Festival international du film de Marrakech n'a cessé de gagner en notoriété et aujourd'hui, après plus de deux décennies d'existence, il s'impose comme un rendez-vous cinématographique de grande envergure qui dégage des sensations toutes particulières, a-t-il indiqué.
Son ambiance et la qualité de son organisation en font un espace chaleureux où "l’on se sent chez soi" et l'on peut échanger librement avec des cinéastes venus des quatre coins du globe, s'est réjoui le célèbre cinéaste, notant que le Festival a réussi à consolider son statut de plateforme "intimiste" rapprochant les professionnels d’un public passionné par le cinéma, ce qui lui a valu une place de plus en plus importante sur la scène internationale.
A cet égard, le réalisateur, dont la carrière professionnelle s’étend sur près de 50 ans, s'est dit "très ravi" et "honoré" de l'hommage qui lui a été rendu, vendredi soir, par "l'un des plus grands Festivals au monde", estimant que la dynamique qui se dégage de cette grand-messe du cinéma mondial alimente le désir de développer et de promouvoir l'industrie cinématographique internationale.
Cet hommage, a poursuivi M. del Toro, intervient à un moment particulier qui coïncide avec l'achèvement de son œuvre la plus personnelle, "Frankenstein", une adaptation du conte classique sur les monstres qu'il rêvait de porter à l’écran depuis son jeune âge.
Interrogé sur les clés du succès au 7ème art, le réalisateur de "La Forme de l'eau" et du "Labyrinthe de Pan" a souligné l'importance, pour tout cinéaste émergent, de bâtir sa propre vision artistique et esthétique tout en faisant preuve d'originalité, de persévérance, d'engagement et de sincérité.
"Il n'existe pas de recette magique pour réussir sa carrière. Les clés du succès sont accessibles à tous, il suffit de savoir bien les exploiter au moment opportun", a-t-il soutenu, notant que réussir au cinéma nécessite un travail de longue haleine.
"Certes, le talent est nécessaire dans ce domaine, mais encore faut-il savoir l’aiguiser et le développer en permanence pour s'adapter aux exigences et aux nouvelles tendances de l'industrie cinématographique, en constante évolution, et s'affirmer sur la scène artistique aussi bien nationale qu'internationale", a insisté le grand cinéaste mexicain.
Dans la même veine, il a mis l'accent sur la nécessité de préserver une authenticité émotionnelle dans le langage cinématographique afin de raconter des histoires capables, avec leur humanité et leur sincérité, et de toucher le public à travers le monde.
Figure singulière du cinéma contemporain, Guillermo del Toro s’est imposé par un style visuel particulier mêlant horreur, fantastique et un imaginaire personnel foisonnant.
Depuis son premier long métrage "Cronos" en 1993, il a réalisé et produit de nombreux films salués par la critique et cartonnant au Box-office dont "L’Échine du diable", "Le Labyrinthe de Pan", "Mimic", "Hellboy", "Pacific Rim", "Crimson Peak" ou encore "La Forme de l’eau" (2017), nommé pour 13 Oscars et lauréat de quatre, dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur.
Son premier long métrage en stop-motion, "Pinocchio", coréalisé avec feu Mark Gustafson, a remporté l’Oscar du meilleur film d’animation en 2023. Son dernier film en prises de vues réelles, "Frankenstein", a été présenté en avant-première au Festival de Venise.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 22e édition du Festival international du film de Marrakech (28 novembre-06 décembre) a rendu cette année un vibrant hommage à quatre grandes figures du cinéma, à savoir Hussein Fahmi, Jodie Foster, Raouya et Guillermo del Toro, en reconnaissance de leurs parcours remarquables dans le monde du cinéma.
Par Fatine El Fatini (MAP)
Dans un entretien accordé à la MAP à l'occasion de sa participation à la 22e édition du Festival, M. del Toro, réalisateur de films cultes dont plusieurs ont été oscarisés, a loué le rayonnement international de cette manifestation, forte d’une longue histoire qui séduit par sa singularité et sa capacité à offrir un espace de rencontres et d'échanges à la fois convivial et intimiste.
Depuis sa création, le Festival international du film de Marrakech n'a cessé de gagner en notoriété et aujourd'hui, après plus de deux décennies d'existence, il s'impose comme un rendez-vous cinématographique de grande envergure qui dégage des sensations toutes particulières, a-t-il indiqué.
Son ambiance et la qualité de son organisation en font un espace chaleureux où "l’on se sent chez soi" et l'on peut échanger librement avec des cinéastes venus des quatre coins du globe, s'est réjoui le célèbre cinéaste, notant que le Festival a réussi à consolider son statut de plateforme "intimiste" rapprochant les professionnels d’un public passionné par le cinéma, ce qui lui a valu une place de plus en plus importante sur la scène internationale.
A cet égard, le réalisateur, dont la carrière professionnelle s’étend sur près de 50 ans, s'est dit "très ravi" et "honoré" de l'hommage qui lui a été rendu, vendredi soir, par "l'un des plus grands Festivals au monde", estimant que la dynamique qui se dégage de cette grand-messe du cinéma mondial alimente le désir de développer et de promouvoir l'industrie cinématographique internationale.
Cet hommage, a poursuivi M. del Toro, intervient à un moment particulier qui coïncide avec l'achèvement de son œuvre la plus personnelle, "Frankenstein", une adaptation du conte classique sur les monstres qu'il rêvait de porter à l’écran depuis son jeune âge.
Interrogé sur les clés du succès au 7ème art, le réalisateur de "La Forme de l'eau" et du "Labyrinthe de Pan" a souligné l'importance, pour tout cinéaste émergent, de bâtir sa propre vision artistique et esthétique tout en faisant preuve d'originalité, de persévérance, d'engagement et de sincérité.
"Il n'existe pas de recette magique pour réussir sa carrière. Les clés du succès sont accessibles à tous, il suffit de savoir bien les exploiter au moment opportun", a-t-il soutenu, notant que réussir au cinéma nécessite un travail de longue haleine.
"Certes, le talent est nécessaire dans ce domaine, mais encore faut-il savoir l’aiguiser et le développer en permanence pour s'adapter aux exigences et aux nouvelles tendances de l'industrie cinématographique, en constante évolution, et s'affirmer sur la scène artistique aussi bien nationale qu'internationale", a insisté le grand cinéaste mexicain.
Dans la même veine, il a mis l'accent sur la nécessité de préserver une authenticité émotionnelle dans le langage cinématographique afin de raconter des histoires capables, avec leur humanité et leur sincérité, et de toucher le public à travers le monde.
Figure singulière du cinéma contemporain, Guillermo del Toro s’est imposé par un style visuel particulier mêlant horreur, fantastique et un imaginaire personnel foisonnant.
Depuis son premier long métrage "Cronos" en 1993, il a réalisé et produit de nombreux films salués par la critique et cartonnant au Box-office dont "L’Échine du diable", "Le Labyrinthe de Pan", "Mimic", "Hellboy", "Pacific Rim", "Crimson Peak" ou encore "La Forme de l’eau" (2017), nommé pour 13 Oscars et lauréat de quatre, dont ceux de meilleur film et de meilleur réalisateur.
Son premier long métrage en stop-motion, "Pinocchio", coréalisé avec feu Mark Gustafson, a remporté l’Oscar du meilleur film d’animation en 2023. Son dernier film en prises de vues réelles, "Frankenstein", a été présenté en avant-première au Festival de Venise.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 22e édition du Festival international du film de Marrakech (28 novembre-06 décembre) a rendu cette année un vibrant hommage à quatre grandes figures du cinéma, à savoir Hussein Fahmi, Jodie Foster, Raouya et Guillermo del Toro, en reconnaissance de leurs parcours remarquables dans le monde du cinéma.
Par Fatine El Fatini (MAP)









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