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Le choix de la « Gestion des risques », comme objet du cours inaugural, traduit l'intérêt croissant que louent les autorités publiques à cette thématique afin de parvenir d'une part à hausser le degré de prévenance et d’empressement pour affronter les crises, dans le cadre d’une approche intégrée de résolution des problèmes et en conformité avec un mode de gouvernance managériale et globale, capable de désigner les acteurs opérationnels, de déterminer le dispositif à mettre en place et de définir de manière explicite les mécanismes de coordination entre les différents intervenants en temps de crise ou de catastrophe. La thématique de ce cours inaugural est également importante au regard de son rapport étroit avec l’évolution de la notion de « menace » qui découle de la situation de crise, surtout les catastrophes d’ordre humain, naturel ou technologique. Chose qui impose le développement de stratégies publiques de prévention et de gestion des risques, afin de contenir les crises potentielles et minimiser leurs conséquences désastreuses.
Dans son traitement de la question de crise, Bouchaïb Rmail a adopté une double approche par laquelle il a évoqué l’analyse académique des phénomènes qui engendrent les menaces, en fonction des causes et des effets, avant de se focaliser sur leurs intersections et exposer les différents systèmes juridiques et réglementaires régissant les interventions en cas de crise.
Par la suite, le conférencier a abordé des exemples réels et des cas pratiques de gestion de crise, tout en précisant les distinctions faites entre les dangers et les menaces qu’engendrent les incendies (le cas de l'usine Rosamore à Casablanca), ceux découlant des inondations (le cas de Mohammedia) ou ceux qui accompagnent les séismes (le cas d’Al Hoceïma).