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Le département de l'environnement a chiffré les émissions de CO2 liées à la Coupe du monde de football. Très sous-estimées, puisque les effets indirects ne sont pas évalués, analyse Frédéric Chomé, expert reconnu.
Plus d'1,5 tonne de CO2 émise pour fabriquer une télé, et presque sept téléviseurs vendus chaque seconde ! Voici le genre de paramètre à prendre en compte, selon le physicien belge F. Chomé, fondateur de l'association Energy watchers, et chargé notamment de prévoir le bilan carbone des JO 2012 à Londres. Les 2,8 millions de tonnes d'équivalent CO2 estimées par les autorités sud-africaines ne reflètent que les travaux de construction ou de rénovation et les déplacements des équipes. Or, ceux des supporters entraînent bien davantage de vols en avion. Mais surtout, l'effet commercial de l'évènement est énorme et lourd de conséquences. Phénomène récurrent, la Coupe du monde va par exemple inciter bon nombre de gens à changer leur écran TV, optant cette année pour la 3D et la TNT. Fabrication, vente et fonctionnement de millions de téléviseurs, sur-utilisation des serveurs Internet, boom global de la consommation dû à l'impact publicitaire... De quoi faire exploser l'empreinte carbone du Mondial, estime le spécialiste. Mais il veut rester optimiste et espère un football "éthique et responsable". La Fédération internationale de football (Fifa) pourrait, par exemple, impliquer ses sponsors, ses clubs (et 1 à 3% du budget de ceux-ci) dans une organisation de compétitions moins lourdes en termes de conséquences sur l'effet de serre. Mais la volonté est-elle là ?
Plus d'1,5 tonne de CO2 émise pour fabriquer une télé, et presque sept téléviseurs vendus chaque seconde ! Voici le genre de paramètre à prendre en compte, selon le physicien belge F. Chomé, fondateur de l'association Energy watchers, et chargé notamment de prévoir le bilan carbone des JO 2012 à Londres. Les 2,8 millions de tonnes d'équivalent CO2 estimées par les autorités sud-africaines ne reflètent que les travaux de construction ou de rénovation et les déplacements des équipes. Or, ceux des supporters entraînent bien davantage de vols en avion. Mais surtout, l'effet commercial de l'évènement est énorme et lourd de conséquences. Phénomène récurrent, la Coupe du monde va par exemple inciter bon nombre de gens à changer leur écran TV, optant cette année pour la 3D et la TNT. Fabrication, vente et fonctionnement de millions de téléviseurs, sur-utilisation des serveurs Internet, boom global de la consommation dû à l'impact publicitaire... De quoi faire exploser l'empreinte carbone du Mondial, estime le spécialiste. Mais il veut rester optimiste et espère un football "éthique et responsable". La Fédération internationale de football (Fifa) pourrait, par exemple, impliquer ses sponsors, ses clubs (et 1 à 3% du budget de ceux-ci) dans une organisation de compétitions moins lourdes en termes de conséquences sur l'effet de serre. Mais la volonté est-elle là ?