-
Participation du Maroc à la 2ème réunion sur la stratégie arabe de l’éducation aux médias
-
Adoption de la Déclaration de Praia
-
Omar Hilale co-préside à New York le Forum de l'ECOSOC sur la science, la technologie et l'innovation
-
Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab

A l'issue d'une réunion le 4 novembre à Rabat, les quatre centrales syndicales on tenu à féliciter les grévistes du succès de cette étape de leur lutte qui s'inscrit dans une volonté d'unification de l'action syndicale au Maroc. A ce propos, les quatre centrales ont exprimé leur conviction de la nécessité de coordonner leur action et de l'élargir à toutes les autres composantes de l'échiquier syndical national.
Les centrales invitent également le gouvernement à répondre aux revendications des travailleurs qui souffrent à cause de la flambée des prix et de l'insuffisance des résultats du dialogue social et dénoncent son silence et son indifférence à l'égard des mouvements de protestation.
Le Syndicat démocratique de la justice (SDJ) a, pour sa part, tendu la main au ministère de la Justice et aux autres membres du gouvernement concernés par la situation qui prévaut au sein de ce secteur névralgique. Il a, dans ce sens, annoncé, dans une lettre datée du 1er novembre, qu'il était prêt à signer un accord social pour désamorcer le conflit dans le secteur de la justice, mais à condition qu'un statut des greffiers puisse voir le jour dans les meilleurs délais, qu'il y ait déclaration, dans ce sens, du ministre devant le Parlement et qu'un agenda et un échéancier de mise en œuvre de ce statut soient élaborés et respectés.
Le SDJ estime que cette main tendue découle de son sens des responsabilités et de la volonté de sortir de l'impasse dans laquelle se trouve le secteur de la justice depuis peu. « On n'a aucun intérêt à alimenter ce climat de tension. Il faut trouver une issue, le plus vite possible, car ce sont les citoyens et nos confrères avocats qui en paient le prix fort. Nous assumons notre part de responsabilité et nous demandons au gouvernement d'assumer lui aussi sa part », nous a déclaré Abdssadak Saiidi, secrétaire général du SDJ.
Ce dernier pense que les déclarations du ministre de la Justice, devant le Parlement, concernant le statut des greffiers est un bon signe qu'il faut exploiter, notamment par les membres du gouvernement.
A ce propos, le SDJ espère un traitement positif de cette initiative de la part des responsables du département de la Justice. Il réaffirme également sa détermination à traiter positivement toute action réalisable et garante des droits des greffiers à un statut incitatif, protecteur et qui améliore leurs conditions de vie.
A cet effet, les syndicalistes du SDJ estiment que leurs revendications s'inscrivent parfaitement dans le sillage du discours Royal sur la réforme de la Justice; laquelle ne peut qu'être bénéfique aux administrés et surtout aux auxiliaires de la justice, aux recettes du Trésor et aux investissements étrangers.
Pourtant, selon M. Saiidi, « la question du statut suscite plusieurs interrogations. On n'arrive pas à comprendre pourquoi un projet de loi qui a plus de sept ans d'âge, qui a été traité par trois ministres et qui a été annoncé par un discours de S.M le Roi, n'a pas pu voir le jour jusqu'à aujourd'hui ».