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"Je n'ai jamais vu ou entendu ça, jamais de la vie. Ça m'aurait révolté", assène au Journal du Dimanche le dirigeant parisien, ex-boss du centre de formation qui pourrait prochainement être nommé ambassadeur du club selon plusieurs médias.
"Je ne peux pas accepter que ce club que je connais depuis si longtemps soit associé à ça, poursuit Fernandez. Il n'y a rien qui accrédite ça. (...) Mais je ne peux parler que de ce que j'ai vu, pas de la période avant. Marc Westerloppe (le responsable de la cellule nationale de recrutement du PSG, ciblé par les Football Leaks) est parti quatre, cinq mois après mon arrivée."
En poste au centre de formation courant 2017, une période concernée par l'affaire de fichage ethnique dévoilée par Mediapart (2013-2018), Fernandez a également défendu son équipe: "La cellule nationale, je ne la connais pas. Mais ceux qui travaillent en région parisienne, je les connais. Ce sont des hommes intègres".
Ces pratiques de fichage ethnique dans le football, illégales en France, Luis Fernandez les évacue. "On ne regarde pas les origines (...) Oui, il y a de la concurrence, des choix à faire mais ils sont faits pour répondre à une seule question : est-ce que ce jeune a le potentiel pour franchir les paliers ?", assure l'ancien international français, âgé de 59 ans.
Pointé par les Football Leaks pour avoir utilisé des critères ethniques tels que "Français", "Maghrébin", "Antillais", "Africain", sur des fiches de recrutement, le club parisien, qui met en avant une "initiative personnelle" de Marc Westerloppe -qui a quitté le club au début de l'année-, a annoncé mener une enquête interne dont les résultats sont attendus "dès la semaine prochaine".
Le PSG a essuyé de nombreuses condamnations, dont celle de la ministre des Sports Roxana Maracineanu, et la Ligue des droits de l'Homme a porté plainte contre X vendredi pour "discrimination" et pour "collecte et traitement de données à caractère personnel faisant apparaître les origines raciales ou ethniques".