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Les célébrations à Tripoli et à Benghazi, berceau de la révolution dans l'est du pays, se sont déroulées sous haute surveillance, de crainte de violences.
Les forces de sécurité et les milices pro-gouvernementales avaient dressé de nombreux barrages dans les deux plus grandes villes du pays pour éviter tout débordement.
Dans l'après-midi, la foule s'est rassemblée sur la place des Martyrs à Tripoli et sur la place de la Libération à Benghazi, en agitant des drapeaux nationaux et en lançant des pétards.
Sur fond de musique patriotique et de concert d'avertisseurs, les principales artères des deux villes ont été bloquées par les manifestants fêtant la "Révolution du 17Février", qui a abouti à la chute et à la mort de Kadhafi au mois d'octobre 2011, après une guerre civile meurtrière et l'intervention de l'Otan aux côtés des insurgés.
Plusieurs milliers de personnes ont convergé vers la place de la Libération, où il y a seulement deux jours avait eu lieu une manifestation antigouvernementale pour dénoncer notamment le manque de sécurité.
S'adressant à environ 200 personnes, le président du Congrès général national (CGN, Parlement), Mohammed Magarief, accompagné de plusieurs ministres, avait auparavant tenté de calmer les inquiétudes de la population de la capitale de la Cyrénaïque.
A Tripoli, des milliers de personnes ont également célébré l'anniversaire du début de la révolution. Au menu des réjouissances, notamment, un lâcher de parachutistes sur le front de mer.
La Libye avait décidé de fermer ses frontières avec la Tunisie et l'Egypte pour cinq jours, du 14 au 18 février à minuit, une mesure de sécurité à l'occasion de cet anniversaire.