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Sur Facebook, les habitudes culturelles de vos amis ne sont pas contagieuses, révèle une étude de trois chercheurs du Berkman Center for Internet and Society de l'université d'Harvard réalisée sur près de 1.500 étudiants américains durant 3 ans. En fait, expliquent-ils dans un article publié dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, plus vos goûts musicaux ou cinématographiques se rapprochent, plus vous avez de chances de devenir amis sur Facebook.
«On est à la recherche de personnes auxquelles on ressemble déjà plutôt que d'avoir de nouvelles perspectives et chercher à apprécier d'autres choses», résume à US News un des auteurs de l'étude, Kevin Lewis, qui pointe d'autres facteurs communs comme le logement, les amis en commun ou encore les cours suivis.
Seuls les amateurs de jazz et de musique classique semblent faire progresser la connaissance et le goût de ces genres musicaux chez leurs amis connectés sur les réseaux sociaux. Sans doute en raison de l'association entre musique classique et une dotation élevée en capital culturel, imaginent les chercheurs.
Pour Gueorgi Kossinets de Google, ce type d'études a un intérêt pour le marketing viral. «C'est important de savoir si et comment les comportements sociaux et de groupe changent alors que nos interactions se font de plus en plus à travers les ordinateurs, et que la toute nouvelle génération de "digital natives" a grandi entourée d'ordinateurs, de smartphones et d'applications Web. Au bout du compte, cela nous affecte tous», confie-t-il à US News. Même si ces études intéressent l'industrie du marketing, il reste encore difficile de savoir lesquelles de nos préfèrences ont été influencées, avance David Armano, chargé de l'innovation dans l'agence de publicité Edelman Digital.
«Ce que nous cherchons à mesurer en marketing viral sont des choses comme le partage. On va suivre le fil de ce qui est partagé sur les réseaux sociaux et mesurer certains indicateurs comme les like (de Facebook, ndlr) et les retweets», affirme-t-il à Wired.
Une notion du partage qui est, par ailleurs, considérablement élargie avec la nouvelle version de Facebook où ce que l'on va lire ou faire sur Internet tend à être rendu public même si l'utilisateur ne cherche pas délibèrement à le faire savoir à ses amis (c'est le cas des applications de Spotify ou du Washington Post, par exemple). «Le partage, dans l'esprit de Zuckerberg, est passé d'un acte affirmatif –cette vidéo était hilarante, je crois que je vais la liker– à quelque chose tenant davantage du principe existentiel et inconscient. J'ai regardé cette vidéo, donc elle sera partagée», résumait Farhad Manjoo dans un article de Slate.
Autre conclusion de l'étude, «si seules les personnes avec des intérêts et des goûts similaires tendent à être amis sur Facebook, leurs conceptions peuvent devenir de plus en plus étroites, ce qui peut être également une source d'inquiétude», avoue Jason Kaufman au Telegraph.
«On est à la recherche de personnes auxquelles on ressemble déjà plutôt que d'avoir de nouvelles perspectives et chercher à apprécier d'autres choses», résume à US News un des auteurs de l'étude, Kevin Lewis, qui pointe d'autres facteurs communs comme le logement, les amis en commun ou encore les cours suivis.
Seuls les amateurs de jazz et de musique classique semblent faire progresser la connaissance et le goût de ces genres musicaux chez leurs amis connectés sur les réseaux sociaux. Sans doute en raison de l'association entre musique classique et une dotation élevée en capital culturel, imaginent les chercheurs.
Pour Gueorgi Kossinets de Google, ce type d'études a un intérêt pour le marketing viral. «C'est important de savoir si et comment les comportements sociaux et de groupe changent alors que nos interactions se font de plus en plus à travers les ordinateurs, et que la toute nouvelle génération de "digital natives" a grandi entourée d'ordinateurs, de smartphones et d'applications Web. Au bout du compte, cela nous affecte tous», confie-t-il à US News. Même si ces études intéressent l'industrie du marketing, il reste encore difficile de savoir lesquelles de nos préfèrences ont été influencées, avance David Armano, chargé de l'innovation dans l'agence de publicité Edelman Digital.
«Ce que nous cherchons à mesurer en marketing viral sont des choses comme le partage. On va suivre le fil de ce qui est partagé sur les réseaux sociaux et mesurer certains indicateurs comme les like (de Facebook, ndlr) et les retweets», affirme-t-il à Wired.
Une notion du partage qui est, par ailleurs, considérablement élargie avec la nouvelle version de Facebook où ce que l'on va lire ou faire sur Internet tend à être rendu public même si l'utilisateur ne cherche pas délibèrement à le faire savoir à ses amis (c'est le cas des applications de Spotify ou du Washington Post, par exemple). «Le partage, dans l'esprit de Zuckerberg, est passé d'un acte affirmatif –cette vidéo était hilarante, je crois que je vais la liker– à quelque chose tenant davantage du principe existentiel et inconscient. J'ai regardé cette vidéo, donc elle sera partagée», résumait Farhad Manjoo dans un article de Slate.
Autre conclusion de l'étude, «si seules les personnes avec des intérêts et des goûts similaires tendent à être amis sur Facebook, leurs conceptions peuvent devenir de plus en plus étroites, ce qui peut être également une source d'inquiétude», avoue Jason Kaufman au Telegraph.