Le milieu de terrain espagnol Cesc Fabregas a délivré les siens par son tir au but décisif à l’issue d’une demi-finale Espagne-Portugal (0-0, 4 t.a.b. à 2) qui sera allée jusqu’aux bout du suspense, mercredi soir à Donetsk.
“Je voulais me charger du cinquième tir au but, j’avais un pressentiment que les choses se passeraient bien”, a avoué le milieu de terrain de Barcelone, offrant à l’Espagne la possibilité de défendre son titre de 2008.
Comme il y a déjà quatre ans où le milieu du Barça avait été le dernier tireur du quart de finale face à l’Italie lors de l’Euro en Autriche-Suisse finalement remporté par l’Espagne, Fabregas a ainsi récidivé face au Portugal.
Son tir au but qui a trompé Rui Patricio, alors que les Portugais Moutinho et Alves et l’Espagnol Xabi Alonso avaient manqué le leur avant lui, a fait exploser de joie tout le camp espagnol.
Le joueur de 25 ans, rentré cette saison au Barça, son club formateur, après huit années à Arsenal, a ainsi confirmé qu’il avait pris une autre dimension dans cette équipe nationale.
Providentiel
Titulaire lors de l’entrée en lice face à l’Italie (1-1) pour jouer en “faux neuf” au détriment de Torres, attaquant de métier lui, Fabregas a ensuite dû se faire patient, selon les choix de Vicente Del Bosque, qui a fait appel à lui en “faux neuf” ou à Torres ou à Negredo, deux “vrais neufs”.
Le Catalan natif d’Arenys de Mar a débuté contre la France le quart de finale, mais a dû céder sa place contre l’Eire puis la Croatie (Torres) et pour cette demi-finale à Negredo.
Avec le but égalisateur qu’il avait déjà inscrit face à l’Italie, alors que l’Espagne commençait à douter face aux Azzurri, le milieu se convertit ainsi lentement mais sûrement, en joueur providentiel pour les Espagnols.
Lancé dans le bain de cet Espagne-Portugal à la 54e en remplacement de Negredo décevant, Fabregas se sera montré relativement discret dans un premier temps.
Avant de placer déjà une première banderille juste à la fin de la prolongation en lançant d’une superbe passe Pedro, qui aura toutefois gâché l’offrande face à Rui Patricio.
La deuxième banderille, définitive elle, Fabragas la placerait donc à la fin de cette séance de tirs au but où il a prouvé une fois de plus qu’il était la bonne étoile de cette équipe d’Espagne.