
-
En forêt de Rambouillet, le martyre silencieux des grenouilles
-
Nostalgie, son, esthétique, le vinyle a tout pour plaire
-
Au Danemark, le passé glaçant de la plus grande collection de cerveaux au monde
-
Au Burkina Faso, un golf écologique résiste aux épreuves du temps
-
Mis KO par Kadhafi, les boxeurs libyens déterminés à se relever
Le cliché du “gamer”, on le connaît bien : on imagine un jeune adulte qui passe sa journée dans le noir, affalé sur son canapé, une manette de jeu dans une main et un sachet de chips dans l’autre. Et si on se fie aux stéréotypes, le lien entre les jeux vidéo et l’épidémie d’obésité (15% des adultes sont concernés en France) est absolument évident. Pourtant, selon une récente étude conduite par l’University of Würzburg (en Allemagne), il s’agirait surtout d’une idée reçue. Les chercheurs allemands ont passé en revue 20 études internationales antérieures portant sur un total de 38.000 participants. Et leurs conclusions - qui ont été publiées dans le journal spécialisé Social Science & Medicine - vont à l’encontre des préjugés : “Chez les enfants et les adolescents, il n’existe pas de corrélation entre un indice de masse corporelle supérieur à 30 et une pratique des jeux vidéo, explique le Pr. Markus Appel, auteur de ces travaux. Chez les adultes, le lien existe mais la pratique des jeux vidéo n’est responsable qu’à hauteur de 1% de la situation d’obésité de la personne”.
Pour rappel, l’indice de masse corporelle (IMC) se calcule en divisant le poids (en kilogrammes) par la taille (en mètres), celle-ci étant élevée au carré. Un IMC supérieur à 25 traduit un surpoids tandis qu’un IMC supérieur à 30 est synonyme d’obésité.
Les chercheurs ajoutent par ailleurs s’être uniquement intéressés aux jeux vidéo sédentaires (c’est-à-dire : des jeux qui se jouent assis, sur la console ou sur l’ordinateur) mais précisent que de nombreux jeux vidéo modernes invitent désormais le joueur à bouger - ils citent notamment certaines consoles (Wii...), certaines technologies (réalité virtuelle...) et certains phénomènes (on se souvient de Pokémon Go). Halte aux idées
reçues !