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Une équipe de chercheurs de l’université de New York a observé une importante différence entre le temps de sommeil des poissons vivant en surface, et ceux vivant en profondeur, rapporte le site Sciences et Avenir. Ils ont en effet étudié plusieurs variétés de tétras mexicain, des petits poissons d’eau douce, et ont découvert que les spécimens vivant en profondeur dorment beaucoup moins longtemps que ceux qui évoluent en surface.
Alors que sur une journée entière, les poissons vivant en surface dorment 800 minutes environ, ceux des profondeurs ne se reposent que 110 à 250 minutes. Les chercheurs se sont alors penchés sur la génétique de ces poissons, afin de déterminer si elle joue ou non un rôle dans cette importante différence. Pour ce faire, des poissons vivant dans des grottes et des spécimens de surface ont été croisés et le sommeil de ces espèces hybrides a été étudié. Les poissons croisés ont alors présenté un comportement de sommeil identique à celui des spécimens évoluant en profondeur. Une découverte qui semble prouver que les poissons sont porteurs d’un gène déterminant leur temps de sommeil.
Or, "à certains égards, les phénotypes de sommeil des poissons de grotte sont similaires à ceux des humains souffrant de troubles du sommeil", souligne Richard L. Borowsky, l'un des principaux auteurs de cette étude. "Ils vont dormir, mais seulement pour des périodes relativement courtes, alors qu'ils se réveillent et restent éveillés pendant des périodes relativement longues". Les chercheurs vont donc désormais se pencher sur le patrimoine génétique des poissons, afin de déterminer quels sont les gènes qui régissent ces différences de sommeil. "Ce seront de bons candidats pour les gènes responsables de l’insomnie et des troubles du sommeil chez l’Homme" estime M. Borowsky.
Alors que sur une journée entière, les poissons vivant en surface dorment 800 minutes environ, ceux des profondeurs ne se reposent que 110 à 250 minutes. Les chercheurs se sont alors penchés sur la génétique de ces poissons, afin de déterminer si elle joue ou non un rôle dans cette importante différence. Pour ce faire, des poissons vivant dans des grottes et des spécimens de surface ont été croisés et le sommeil de ces espèces hybrides a été étudié. Les poissons croisés ont alors présenté un comportement de sommeil identique à celui des spécimens évoluant en profondeur. Une découverte qui semble prouver que les poissons sont porteurs d’un gène déterminant leur temps de sommeil.
Or, "à certains égards, les phénotypes de sommeil des poissons de grotte sont similaires à ceux des humains souffrant de troubles du sommeil", souligne Richard L. Borowsky, l'un des principaux auteurs de cette étude. "Ils vont dormir, mais seulement pour des périodes relativement courtes, alors qu'ils se réveillent et restent éveillés pendant des périodes relativement longues". Les chercheurs vont donc désormais se pencher sur le patrimoine génétique des poissons, afin de déterminer quels sont les gènes qui régissent ces différences de sommeil. "Ce seront de bons candidats pour les gènes responsables de l’insomnie et des troubles du sommeil chez l’Homme" estime M. Borowsky.