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Après ses nombreux succès aux différents festivals de cinéma, « Et moi », court métrage de Houcine Chani, vient de s’ériger en porte-parole du cinéma de la marge, après sa récente distinction au Festival national du cinéma de la marge à Guercif.
Surnommé le Sinbad des courts marocains, le film de Chani est parti du sud-est du pays pour un long périple. Plus précisément de la petite ville de Rich. Depuis, il faut le tour du Maroc, et même de la région arabe. Un souffle artistique qui a permis au film de convaincre un grand nombre de cinéphiles et de spectateurs.
Il s’agit de l’un des courts les plus distingués de l’histoire du cinéma marocain. A Meknès, Settat, Chefchaouen, Casablanca, Kénitra, Guelmim, Immouzer, Bagdad… et le meilleur passage fut à Klébia en Tunisie. « Et moi » y a récolté le Faucon de bronze au Festival du cinéma amateur, l’un des plus anciens festivals du monde arabe et d’Afrique.
Houcine Chani est entré de plain-pied chez les pros. Récemment, lors de la 10ème édition du Festival du film transsaharien, le jury du concours de scénario lui a clairement signifié que son «niveau est aux côtés des grands». Le cinéma pour ce natif d’Errich n’est point un luxe, encore moins une ostentation, le devoir et la nécessité de s’exprimer étant impérieux. A chaque fois, son pari était de prouver qu’on pouvait faire du cinéma, sans pour autant appartenir au cercle de cinéastes perdus ni résider dans le triangle « d’or » Casa-Rabat-Tanger…
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