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Quand l’hiver arrive, difficile de faire l’impasse sur les raclettes, tartiflettes et fondues en tous genres. Pour beaucoup, la baisse des températures sonne l’heure des repas riches en gras. Et pour cause : cette habitude est héritée d’une vieille croyance, qui veut que “quand il fait froid, on a besoin de plus d’énergie pour maintenir la température du corps à 37°C”, comme l’explique à l’Obs le professeur Pierre Déchelotte. Mais au final, est-ce vraiment utile ? Selon le nutritionniste, la réponse est malheureusement non : cette vérité valait “il y a encore 50 ans. [...] Mais ce n’est plus vrai dans notre environnement actuel, dans lequel nos besoins en énergie ont considérablement diminué.” Entre nos foyers et nos lieux de travail, rares sont celles et ceux exposés au grand froid. Manger plus gras pour avoir plus d’énergie à brûler ne sert donc pas sur le plan nutritionnel. Même si ce type de repas est finalement plutôt devenu un moyen de partager des moments de convivialité avec ses proches. De nos jours, nos vies sont également bien plus sédentaires que celles de nos aînés : “Notre vie moderne actuelle est une vie trop économe en énergie”, statue le professeur Déchelotte. “D’où la recommandation de bouger plus. [...] Au quotidien, il faut privilégier une alimentation variée, équilibrée, moins riche.”