Autres articles
-
L’institution de wali n'est pas encadrée par un système juridique spécifique. Elle a été mentionnée dans certains textes de lois, mais d’une manière vague
-
Rita El Khayat : Il est clair que les femmes sont en train d’arracher une partie du pouvoir patriarcal
-
Fatima Zahra El Amrani : Je recherche des similitudes plutôt que des différences entre les cultures du monde
-
Kamal Lazraq : Le 7ème art n’est jamais aussi puissant que quand tout passe par un regard, un silence ou un geste
-
Othmane Aâmar : Dakhla est une destination de choix aussi bien pour les touristes nationaux qu’étrangers
Il vient de réaliser
et de produire son premier court-métrage «Plastic». Dans cette interview, il fait le point sur
ce changement de cap.
Libé : Après une longue carrière au théâtre, aujourd'hui vous produisez et réalisez votre 1er court-métrage. Peut-on parler d'un changement de carrière ?
Abdelkbir Rgagna : Pas du tout, mais plutôt d’une sorte d'évolution. Vous savez, pendant longtemps, mon métier d'acteur au théâtre ou au cinéma, m'a obligé à être « un simple exécutant » des consignes de metteurs en scène ou de réalisateurs. Mais aujourd'hui, je crois qu'il est temps de sortir de cette «étiquette» et de tenter une nouvelle aventure. Un acteur a une sensibilité, des idées, une vision différente de la société. C'est le temps de se mettre au bain pour traiter et débattre des sujets qui ont une certaine priorité à caractère social, économique ou politique.
Comment avez-vous opéré ce changement?
Je ne vous cache pas que l'expérience a été difficile, notamment au niveau de la production qui a demandé certaines connaissances et un savoir-faire. J'ai dû faire une formation dans le domaine tout en m’appuyant sur le soutien et l'aide précieuse de mes collègues qui m'on appris beaucoup de choses sur le secteur. Avant moi, il y avait beaucoup d’artistes marocains qui ont entamé ce challenge. Il y a ceux qui ont échoué et d’autres qui ont réussi, mais je pense qu'il faut encourager l'acteur marocain à entrer dans ce monde, car lui aussi a son mot à dire et sa vision des choses. L'acteur ne doit pas être cantonné dans son rôle de comédien, il doit chercher d'autres horizons et expérimenter d'autres pratiques.
Quelles sont vos activités aujourd’hui ?
Je joue un rôle dans une production de la SNRT, intitulée « Naouras », réalisée par Hakim El Bidaoui et écrite par Said Lamrini. Je suis également en train de réaliser mon premier court-métrage, appelé « Plastic » qui traite la thématique de la violence au sein des familles. C’est un film de 20 minutes joué par Rachid El Wali et Latifa Ahrar. D’après ma propre idée, Abdellah Benddar en a écrit un scénario.
J'aimerais saisir l'occasion pour remercier mes partenaires qui ont cru en moi et accepté de se lancer dans cette aventure. J'aimerais aussi lancer un appel aux investisseurs privés et institutionnels à investir davantage dans la production cinématographique nationale. Il faut redoubler d’efforts. Le Centre cinématographique marocain ne peut pas à lui seul financer tous les projets. Notre production a besoin de toutes les ressources pour qu'on puisse créer et produire dans un contexte régional et international très compétitif.
et de produire son premier court-métrage «Plastic». Dans cette interview, il fait le point sur
ce changement de cap.
Libé : Après une longue carrière au théâtre, aujourd'hui vous produisez et réalisez votre 1er court-métrage. Peut-on parler d'un changement de carrière ?
Abdelkbir Rgagna : Pas du tout, mais plutôt d’une sorte d'évolution. Vous savez, pendant longtemps, mon métier d'acteur au théâtre ou au cinéma, m'a obligé à être « un simple exécutant » des consignes de metteurs en scène ou de réalisateurs. Mais aujourd'hui, je crois qu'il est temps de sortir de cette «étiquette» et de tenter une nouvelle aventure. Un acteur a une sensibilité, des idées, une vision différente de la société. C'est le temps de se mettre au bain pour traiter et débattre des sujets qui ont une certaine priorité à caractère social, économique ou politique.
Comment avez-vous opéré ce changement?
Je ne vous cache pas que l'expérience a été difficile, notamment au niveau de la production qui a demandé certaines connaissances et un savoir-faire. J'ai dû faire une formation dans le domaine tout en m’appuyant sur le soutien et l'aide précieuse de mes collègues qui m'on appris beaucoup de choses sur le secteur. Avant moi, il y avait beaucoup d’artistes marocains qui ont entamé ce challenge. Il y a ceux qui ont échoué et d’autres qui ont réussi, mais je pense qu'il faut encourager l'acteur marocain à entrer dans ce monde, car lui aussi a son mot à dire et sa vision des choses. L'acteur ne doit pas être cantonné dans son rôle de comédien, il doit chercher d'autres horizons et expérimenter d'autres pratiques.
Quelles sont vos activités aujourd’hui ?
Je joue un rôle dans une production de la SNRT, intitulée « Naouras », réalisée par Hakim El Bidaoui et écrite par Said Lamrini. Je suis également en train de réaliser mon premier court-métrage, appelé « Plastic » qui traite la thématique de la violence au sein des familles. C’est un film de 20 minutes joué par Rachid El Wali et Latifa Ahrar. D’après ma propre idée, Abdellah Benddar en a écrit un scénario.
J'aimerais saisir l'occasion pour remercier mes partenaires qui ont cru en moi et accepté de se lancer dans cette aventure. J'aimerais aussi lancer un appel aux investisseurs privés et institutionnels à investir davantage dans la production cinématographique nationale. Il faut redoubler d’efforts. Le Centre cinématographique marocain ne peut pas à lui seul financer tous les projets. Notre production a besoin de toutes les ressources pour qu'on puisse créer et produire dans un contexte régional et international très compétitif.