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Pas de vacance pour les virus. Les personnes qui prennent l’avion en savent quelque chose. La probabilité d’attraper un rhume –voire pire– augmente lorsqu’on voyage dans les nuages.
Malgré ce que l’on croit, explique le Wall Street Journal, ce n’est pas le système d’aération de la cabine qui est fautif. Des filtres particulièrement efficaces neutralisent «jusqu’à 99,97% des bactéries et virus» qui y circulent. Le Devoir évoquait dès 2008 une technique «par plasmas froids, Jetair, qui tuerait toute bactérie ou virus dans les systèmes de ventilation des cabines d'avion». Utilisé pour «protéger les cosmonautes dans la Station spatiale internationale, ce procédé détruit les particules indésirables plutôt que de seulement les bloquer» et a commencé à être mis en place en 2008 dans certains avions. En revanche, si votre avion est bloqué en bout de piste et que la ventilation est interrompue, vous avez des raisons de vous inquiéter. C’est à ce moment-là que les infections peuvent se «propager comme un incendie» de forêt. Le WSJ cite une «étude bien connue» réalisée en 1979 qui montre que sur 54 passagers bloqués trois heures durant dans un avion immobilisé, sans circulation d’air et moteurs coupés, 72% «étaient tombés malades dans les deux jours suivants» alors que seul un passager portait initialement le virus qui les avait contaminés. Le plus grand danger vient cependant des «bouches, nez et mains des passagers assis près de vous». D’autant qu’en avion, «vos muqueuses s’assèchent et bloquent moins efficacement une infection» et que l’altitude peut vous fatiguer ce qui vous rend «plus susceptible d’attraper un rhume».
Certains virus peuvent rester actifs un jour entier. On les retrouve alors sur les tablettes, dans les poches arrière des sièges –sans parler des oreillers et couvertures.
Des chercheurs australiens ont trouvé qu’en 2009, 2% des passagers avaient été infectés par le virus H1N1 durant le vol tandis que pour 5% d’entre eux cela avait pris une semaine. Et que le risque de transmission du virus était de 7,7% pour les passagers assis à moins de deux sièges de la personne porteuse.
Même si la «perception du risque est parfois plus élevée» que le «risque réel» d’attraper le virus, l’article rappelle quelques conseils d’hygiène de base (s’hydrater, nettoyer sa tablette, se laver les mains, etc).
«Si vous prenez les précautions adaptées, vous devriez ne pas avoir de problèmes», déclare un médecin interrogé. Car pour «la plupart d’entre nous, notre système immunitaire fait ce pour quoi il est fait: nous protéger des agressions infectieuses».
Malgré ce que l’on croit, explique le Wall Street Journal, ce n’est pas le système d’aération de la cabine qui est fautif. Des filtres particulièrement efficaces neutralisent «jusqu’à 99,97% des bactéries et virus» qui y circulent. Le Devoir évoquait dès 2008 une technique «par plasmas froids, Jetair, qui tuerait toute bactérie ou virus dans les systèmes de ventilation des cabines d'avion». Utilisé pour «protéger les cosmonautes dans la Station spatiale internationale, ce procédé détruit les particules indésirables plutôt que de seulement les bloquer» et a commencé à être mis en place en 2008 dans certains avions. En revanche, si votre avion est bloqué en bout de piste et que la ventilation est interrompue, vous avez des raisons de vous inquiéter. C’est à ce moment-là que les infections peuvent se «propager comme un incendie» de forêt. Le WSJ cite une «étude bien connue» réalisée en 1979 qui montre que sur 54 passagers bloqués trois heures durant dans un avion immobilisé, sans circulation d’air et moteurs coupés, 72% «étaient tombés malades dans les deux jours suivants» alors que seul un passager portait initialement le virus qui les avait contaminés. Le plus grand danger vient cependant des «bouches, nez et mains des passagers assis près de vous». D’autant qu’en avion, «vos muqueuses s’assèchent et bloquent moins efficacement une infection» et que l’altitude peut vous fatiguer ce qui vous rend «plus susceptible d’attraper un rhume».
Certains virus peuvent rester actifs un jour entier. On les retrouve alors sur les tablettes, dans les poches arrière des sièges –sans parler des oreillers et couvertures.
Des chercheurs australiens ont trouvé qu’en 2009, 2% des passagers avaient été infectés par le virus H1N1 durant le vol tandis que pour 5% d’entre eux cela avait pris une semaine. Et que le risque de transmission du virus était de 7,7% pour les passagers assis à moins de deux sièges de la personne porteuse.
Même si la «perception du risque est parfois plus élevée» que le «risque réel» d’attraper le virus, l’article rappelle quelques conseils d’hygiène de base (s’hydrater, nettoyer sa tablette, se laver les mains, etc).
«Si vous prenez les précautions adaptées, vous devriez ne pas avoir de problèmes», déclare un médecin interrogé. Car pour «la plupart d’entre nous, notre système immunitaire fait ce pour quoi il est fait: nous protéger des agressions infectieuses».