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L'idée principale consiste en fait à utiliser un pochoir (d’une forme choisie) pour transformer partiellement les propriétés hydrophiles d’une surface plane, autrement dit, l'attirance qu'elle possède pour l'eau. En versant de l'eau sur cette surface, le liquide suivra ses propriétés pour se répartir tout autour de la forme souhaitée, comme le montre la photo ci-contre. Plus concrètement, au cours de l'expérience, les participants ont placé une mousse autocollante (ayant la forme d’une lettre de l’alphabet, par exemple) sur le fond d’une boîte de Pétri. Or, cette dernière est par nature hydrophobe, c'est-à-dire qu'elle a tendance à repousser l'eau.
Une fois la mousse placée, les expérimentateurs ont installé le récipient sous une bobine Tesla.
Un appareil permettant d'atteindre de très hautes tensions électriques, qu’ils ont ensuite actionné, provoquant alors une étincelle violette accompagnée d’un bruit assez fort. Cette opération rend l’air conducteur et pousse l'oxygène à se combiner avec la matière plastique. Tout ceci rend alors la surface de la boîte de Pétri hydrophile (attirant l’eau)… sauf évidemment la surface masquée par la forme autocollante (laquelle est ensuite retirée).
Il suffit alors de verser de l’eau dans le récipient : le liquide investit la surface rendue hydrophile, s’écartant de la surface restée hydrophobe, délimitant ainsi la forme prédéfinie. Le ‘message’ ainsi ‘imprimé’ dans l’eau est bien visible, et peut le rester durant 1 mois. "J'ai testé [l'expérience] sur une boîte de Pétri, pour voir quel niveau de contraste on pouvait créer entre l'hydrophilicité et l'hydrophobicité. A notre grande surprise, cela a généré de façon saisissante un bon contraste", a expliqué Philseok Kim, du Wyss Institute cité par LiveScience.