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Pour réaliser ce classement, Maplecroft a pris en compte les émissions actuelles totales, puis les a ramenées à la population des pays, avant d'ajouter à son indice le total des rejets cumulés au cours de l'histoire. Pour chaque Etat, les rejets de gaz à effet de serre par habitant représentent 50% de la note finale, tandis que les rejets nationaux et historiques comptent chacun pour 25%.
En tête du classement se placent les Emirats Arabes Unis, en raison de leur forte consommation d'énergie dont la quasi-totalité est produite à partir d'hydrocarbures. Vient ensuite l'Australie qui paie le prix de sa forte dépendance au charbon, tandis que les Etats-Unis, qui occupent la troisième marche du podium, doivent leur classement à l'accumulation de leurs émissions de CO2 au cours du siècle dernier, et au très fort taux des rejets de gaz à effet de serre rapportés à la population.
Le Canada, les Pays-Bas, l'Arabie Saoudite, Singapour, la Russie, la Belgique et le Kazakhstan occupent les places suivantes du classement, alors que la Chine, qui est aujourd'hui le principal pays émetteur de gaz à effet de serre en données brutes, se classe 26e grâce à ses rejets relativement faibles lorsqu'ils sont rapportés à sa population de 1,3 milliard d'habitants.
Ces données seront sans aucun doute prises en compte lors des négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique qui s'ouvriront à Cancun à la fin du mois. Alors que les propositions de réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre faites à Copenhague par les Etats s'avèrent insuffisantes pour parvenir à l'objectif d'une limitation à 2°C du réchauffement climatique global, il est aujourd'hui clairement admis que ce sommet international n'aboutira pas à un accord contraignant capable de succéder au Protocole de Kyoto. Ce dernier arrivera pourtant à échéance en 2012.