EAU, Australie et EU en tête des rejets de CO2


Maxisciences
Lundi 22 Novembre 2010

La société britannique de conseil Maplecroft vient de publier les résultats d'une étude combinant les émissions de CO2 actuelles et les rejets historiques des pays de la planète, pour déterminer quels sont les plus gros émetteurs. Ce sont alors les Emirats Arabes Unis, l'Australie et les Etats-Unis, qui forment le trio de tête.
Pour réaliser ce classement, Maplecroft a pris en compte les émissions actuelles totales, puis les a ramenées à la population des pays, avant d'ajouter à son indice le total des rejets cumulés au cours de l'histoire. Pour chaque Etat, les rejets de gaz à effet de serre par habitant représentent 50% de la note finale, tandis que les rejets nationaux et historiques comptent chacun pour 25%.
En tête du classement se placent les Emirats Arabes Unis, en raison de leur forte consommation d'énergie dont la quasi-totalité est produite à partir d'hydrocarbures. Vient ensuite l'Australie qui paie le prix de sa forte dépendance au charbon, tandis que les Etats-Unis, qui occupent la troisième marche du podium, doivent leur classement à l'accumulation de leurs émissions de CO2 au cours du siècle dernier, et au très fort taux des rejets de gaz à effet de serre rapportés à la population.
Le Canada, les Pays-Bas, l'Arabie Saoudite, Singapour, la Russie, la Belgique et le Kazakhstan occupent les places suivantes du classement, alors que la Chine, qui est aujourd'hui le principal pays émetteur de gaz à effet de serre en données brutes, se classe 26e grâce à ses rejets relativement faibles lorsqu'ils sont rapportés à sa population de 1,3 milliard d'habitants.
Ces données seront sans aucun doute prises en compte lors des négociations sur la lutte contre le réchauffement climatique qui s'ouvriront à Cancun à la fin du mois. Alors que les propositions de réductions de leurs émissions de gaz à effet de serre faites à Copenhague par les Etats s'avèrent insuffisantes pour parvenir à l'objectif d'une limitation à 2°C du réchauffement climatique global, il est aujourd'hui clairement admis que ce sommet international n'aboutira pas à un accord contraignant capable de succéder au Protocole de Kyoto. Ce dernier arrivera pourtant à échéance en 2012.



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