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La lapine serait génétiquement modifiée afin qu'elle puisse produire, dans son lait, la protéine désirée. Cette dernière serait ensuite extraite dans le but de mettre au point des médicaments contre le choc septique. Cette infection grave touche 18 millions de personnes dans le monde chaque année. La moitié des patients atteints en meurent. Les lapins ont l'avantage de pouvoir mettre bas très tôt, ce qui permettrait une production de médicaments rapide et en quantité. D'autres traitements ont déjà vu le jour grâce aux protéines issues du lait animal. Ainsi, les personnes souffrant de caillots sanguins ont pu être soignées grâce à une protéine de lait de chèvre génétiquement modifiée, l'ATryn. La même technique a été mise au point par une entreprise hollandaise, mais cette fois avec du lait de vache.