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Driss Lachguar : L’USFP est prêt à assumer ses responsabilités pour que Casablanca soit sauvée

Le Premier secrétaire fustige les litanies de Benkirane


Mourad Tabet
Lundi 16 Juin 2014

Driss Lachguar : L’USFP est prêt à assumer ses responsabilités pour que Casablanca soit sauvée
Le complexe Moulay Rachid de Casablanca a abrité, samedi après-midi, une fête ittihadie. Malgré la chaleur et les matches du Mondial, la salle était archicomble. Des Ittihadis de toutes les générations et des sympathisants ont assisté à l’ouverture des quatre congrès de l’USFP à Casablanca tenus sous la présidence du Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar en présence du président de la Commission administrative, Habib El Malki, et de plusieurs membres du Bureau politique de l’USFP, à savoir: Kamal Daissaoui, Fatima Belmouden, Abdelmaksoud Rachdi, Younes Moujahid et Hanane Rihab. 
Driss Lachguar a profité de l’occasion pour faire passer plusieurs messages notamment au gouvernement et le parti qu’il préside.
Il a affirmé que des milieux ont falsifié les élections législatives de 2011 au profit du PJD dont le secrétaire général préside actuellement le gouvernement.
«Alors que les islamistes rêvaient en 2011 d’obtenir 70 sièges seulement, ce nombre s’est subitement élevé à 107». 
Le dirigeant ittihadi a exprimé sa crainte de voir la même expérience se reproduire lors des prochaines échéances électorales surtout que le chef du gouvernement serine la même litanie victimiste qu’il avait déclinée la veille des élections de 2011. Abdelilah Benkirane qui dispose de larges prérogatives à même de lui permettre de contrôler l’administration (qui supervise les élections) ne cesse de pleurnicher tentant à tous les coups de victimiser son parti. Cela prélude, de toute évidence, à sa volonté de falsifier les prochaines élections. Le Premier secrétaire a, en outre, souligné que l’USFP a le droit aujourd’hui de réclamer que l’inscription sur les listes électorales devienne automatique avec la généralisation de la carte biométrique d’identité nationale. C’est de cette manière qu’on peut éviter la falsification des élections qui fut monnaie courante.
Il a proposé également le vote obligatoire pour combattre la fraude électorale. «Pourquoi ne faisons-nous pas comme les nations démocratiques dont les lois imposent le vote obligatoire ? Ainsi les professionnels des élections trouveront beaucoup de difficultés à acheter les voix des électeurs, car ils seront contraints d’investir des millions pour y arriver», a-t-il expliqué. Et d’ajouter que «les solutions pour faire face à la fraude électorale existent bel et bien, mais les groupes d’intérêts qui ont parfois l’appui des autorités locales, préfèrent que les failles dans nos lois persistent afin de leur permettre de faire main basse sur les conseils élus».
Par ailleurs, le dirigeant ittihadi a rappelé les expériences réussies de l’USFP en matière de gestion des affaires communales à Casablanca. A titre d’exemple, il a cité l’expérience de feu Mustapha Karchaoui à la commune d’Aïn Diab, et celle de feu Abdellah Cherkaoui et Mohamed Mouhib, membre du Bureau politique de l’USFP. C’est pour cette raison que des complots ont été fomentés contre le parti de la Rose pour l’écarter de la gestion de cette grande ville. Ce qui explique la situation déplorable dans laquelle se trouve actuellement la capitale économique et que S.M le Roi Mohammed VI a présenté l’année dernière devant le Parlement un réquisitoire contre la gestion de la chose publique à Casablanca.
Dans ce sens, Driss Lachguar a mis en avant le fait que l’USFP est prêt à assumer pleinement ses responsabilités pour sauver la ville, d’où le mot d’ordre sous lequel se tiennent ses quatre congrès provinciaux de la ville blanche, à savoir: «Sauver Casablanca est possible».
 «Elle est la plus grande ville du Maroc et la sauver n’incombe pas seulement aux Casablancais. Donc vous avez le droit de bénéficier d’une dotation du budget de l’Etat. Si 20 milliards ont été destinés à Rabat, Casablanca en mérite 40. La capitale économique a le droit de signer incessamment le projet d’investissement dont l’Etat doit être le levier. «Ce n’est pas seulement par des paroles qu’on peut assumer des responsabilités, mais par des actes», a-t-il déclaré.  
 



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