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Ces dernières années, la recherche sur le diabète a fait des bonds en avant, ce qui a débouché sur une prise en charge plus efficace des patients. Le point sur ces pistes nouvelles avec le Pr Patrick Vexiau, chef du service de diabétologie à l’hôpital Saint-Louis à Paris.
Les injections quotidiennes sont indispensables pour traiter le diabète de type 1, dit insulinodépendant. Elles font aussi partie du traitement dans 15 à 20% des diabètes de type2. Contraignantes, mais efficaces, ces piqûres devraient rester pour bon nombre d’années encore le principal mode de traitement de ces patients.Ce qui peut changer leur vie, en revanche, c’est le recours plus important aux pompes à insuline. Ces dispositifs qu’on porte en permanence et qui simplifient les injections ne cessent de s’améliorer. On teste actuellement des systèmes qui permettent de mesurer en continu le taux de glucose via un patch posé sur la peau. Ce qui simplifierait davantage le fonctionnement de ces pompes.
L’idée de fabriquer une insuline en spray nasal est née il y a plus de vingt ans, mais cela n’a pas fonctionné. En revanche, l’inhalation par voie pulmonaire s’est révélée efficace, mais il y a eu des doutes sur son innocuité. Des risques de cancer des voies respiratoires ont été pointés et, là aussi, les recherches ont été abandonnées. Quant aux comprimés à prendre par la bouche, leur avenir semble pour l’instant limité. Pour traiter un patient, il faut utiliser beaucoup plus d’unités d’insuline qu’en injection. L’insuline étant en partie détruite lors de la digestion, il faut donc la protéger par des conditionnements spécifiques dont le rendement reste encore trop faible.
Actuellement, seule la greffe de pancréas permet de guérir la maladie. Il s’agit d’une intervention très lourde, et réservée pour cette raison aux seuls diabétiques insulinodépendants qui présentent également un problème rénal. On effectue alors une double greffe, rein et pancréas.
Les injections quotidiennes sont indispensables pour traiter le diabète de type 1, dit insulinodépendant. Elles font aussi partie du traitement dans 15 à 20% des diabètes de type2. Contraignantes, mais efficaces, ces piqûres devraient rester pour bon nombre d’années encore le principal mode de traitement de ces patients.Ce qui peut changer leur vie, en revanche, c’est le recours plus important aux pompes à insuline. Ces dispositifs qu’on porte en permanence et qui simplifient les injections ne cessent de s’améliorer. On teste actuellement des systèmes qui permettent de mesurer en continu le taux de glucose via un patch posé sur la peau. Ce qui simplifierait davantage le fonctionnement de ces pompes.
L’idée de fabriquer une insuline en spray nasal est née il y a plus de vingt ans, mais cela n’a pas fonctionné. En revanche, l’inhalation par voie pulmonaire s’est révélée efficace, mais il y a eu des doutes sur son innocuité. Des risques de cancer des voies respiratoires ont été pointés et, là aussi, les recherches ont été abandonnées. Quant aux comprimés à prendre par la bouche, leur avenir semble pour l’instant limité. Pour traiter un patient, il faut utiliser beaucoup plus d’unités d’insuline qu’en injection. L’insuline étant en partie détruite lors de la digestion, il faut donc la protéger par des conditionnements spécifiques dont le rendement reste encore trop faible.
Actuellement, seule la greffe de pancréas permet de guérir la maladie. Il s’agit d’une intervention très lourde, et réservée pour cette raison aux seuls diabétiques insulinodépendants qui présentent également un problème rénal. On effectue alors une double greffe, rein et pancréas.