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Des vestiges d’un temple gallo-romain et 550 sépultures médiévales et modernes, parmi lesquelles plusieurs sarcophages en plomb, ont été mis au jour à Rennes, dans l’ouest de la France.
Une trentaine d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont fouillé pendant seize mois un vaste chantier de 8.000 m2 sur le site d’un couvent et découvert les restes d’un temple gallo-romain du IIIe siècle, ont annoncé des responsables de l’Inrap.
Les opérations de fouille devraient s’achever fin mars.
Parmi le millier de sépultures datant du XVe au XVIIIe siècle également localisées - dont 550 ont été mises au jour -, les archéologues ont découvert des tombes prestigieuses, dont six sarcophages en plomb d’une centaine de kilos, “une découverte assez exceptionnelle”, selon l’anthropologue Rozenn Colleter.
“La plupart étaient fondus pour servir de balles aux patriotes pendant la Révolution française”, a-t-elle expliqué, en ajoutant que les sarcophages en plomb, un matériau anaérobie, permettaient une plus longue conservation des corps.
A la tête de l’un de ces sarcophages, trois coeurs en plomb accolés ont été découverts, contenant vraisemblablement des coeurs de défunts.
Des traces d’embaumement, telles que des crânes sciés, une pratique funéraire réservée aux élites, ont également été observées sur le site
Une trentaine d’archéologues de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) ont fouillé pendant seize mois un vaste chantier de 8.000 m2 sur le site d’un couvent et découvert les restes d’un temple gallo-romain du IIIe siècle, ont annoncé des responsables de l’Inrap.
Les opérations de fouille devraient s’achever fin mars.
Parmi le millier de sépultures datant du XVe au XVIIIe siècle également localisées - dont 550 ont été mises au jour -, les archéologues ont découvert des tombes prestigieuses, dont six sarcophages en plomb d’une centaine de kilos, “une découverte assez exceptionnelle”, selon l’anthropologue Rozenn Colleter.
“La plupart étaient fondus pour servir de balles aux patriotes pendant la Révolution française”, a-t-elle expliqué, en ajoutant que les sarcophages en plomb, un matériau anaérobie, permettaient une plus longue conservation des corps.
A la tête de l’un de ces sarcophages, trois coeurs en plomb accolés ont été découverts, contenant vraisemblablement des coeurs de défunts.
Des traces d’embaumement, telles que des crânes sciés, une pratique funéraire réservée aux élites, ont également été observées sur le site