Autres articles
-
Plus de deux milliards de personnes risquent de basculer dans la pauvreté
-
La Chine annonce que sa capacité en énergie éolienne et solaire dépasse pour la première fois le thermique
-
Aux Pays-Bas, l'épineux problème des pesticides sur les fleurs
-
Pas de révélation des causes de l'autisme en septembre, corrigent les Etats-Unis
-
Un chauffeur de bus vole 6 euros et perd 73.000 euros de prime de retraite

Le réchauffement climatique n’a peut-être pas signé l’arrêt de mort des barrières de corail. Une équipe de scientifiques vient d’identifier les mécanismes génétiques qui permettent à certaines espèces de coraux de résister naturellement à une hausse des températures des mers.
Leur étude, publiée lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences, porte sur une espèce de corail appelée Acropora hyacinthus. Soixante gènes permettent à ce corail de s’adapter à la chaleur. «Nous ne sommes pas vraiment sûrs que cette tolérance soit le résultat de l’activité de ces gènes ou un facteur associé, explique Daniel Barshis, écologue à l’université de Stanford. Néanmoins, le scientifique assure que l’étude «dresse quoi qu’il en soit un portrait plein d’espoir» pour les barrières de corail. «Si nous protégeons les coraux de la surpêche, des dommages causés par les bateaux, du développement des côtes et d’autres effets que nous pouvons maîtriser, il y a une biodiversité dans les eaux qui peut les aider à survivre.»
Cette biodiversité, c’est notamment les algues qui fournissent les nutriments et l’énergie de leur photosynthèse aux coraux. Certaines espèces d’algues seraient ainsi associées à une meilleure résistance du corail aux changements de température. Néanmoins, les scientifiques ignorent encore s’il s’agit d’une adaptation passagère ou d’une caractéristique génétique qui pourra se transmettre aux prochaines générations de coraux.
Leur étude, publiée lundi dans Proceedings of the National Academy of Sciences, porte sur une espèce de corail appelée Acropora hyacinthus. Soixante gènes permettent à ce corail de s’adapter à la chaleur. «Nous ne sommes pas vraiment sûrs que cette tolérance soit le résultat de l’activité de ces gènes ou un facteur associé, explique Daniel Barshis, écologue à l’université de Stanford. Néanmoins, le scientifique assure que l’étude «dresse quoi qu’il en soit un portrait plein d’espoir» pour les barrières de corail. «Si nous protégeons les coraux de la surpêche, des dommages causés par les bateaux, du développement des côtes et d’autres effets que nous pouvons maîtriser, il y a une biodiversité dans les eaux qui peut les aider à survivre.»
Cette biodiversité, c’est notamment les algues qui fournissent les nutriments et l’énergie de leur photosynthèse aux coraux. Certaines espèces d’algues seraient ainsi associées à une meilleure résistance du corail aux changements de température. Néanmoins, les scientifiques ignorent encore s’il s’agit d’une adaptation passagère ou d’une caractéristique génétique qui pourra se transmettre aux prochaines générations de coraux.