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Le gène de l’alcool a enfin été découvert ! C’est en tout cas ce qu’assure une nouvelle étude qui le fait remonter à dix millions d’années à l’ancêtre commun partagé par les hommes et les chimpanzés et les gorilles. Les chercheurs estiment que cet ancêtre est le premier à avoir ramassé des fruits qui fermentaient sur le sol après avoir développé un style de vie loin des arbres. En effet, des champignons auraient pu se former sur la peau abimée des fruits entraînant alors une fermentation des sucres qui se transformaient alors en éthanol.
Selon les scientifiques, les individus qui pouvaient digérer ces fruits alcoolisés auraient survécu plus facilement que les autres dans ce nouvel environnement, programmant par ailleurs cette habilité dans le code génétique de leur descendant.
Cette étude permettrait donc d’expliquer pourquoi aussi bien les chimpanzés que les gorilles et les hommes sont capables de digérer l’alcool alors que les orangs outangs, singes qui montent aux arbres, ne le peuvent pas.
Pour arriver à cette conclusion, le chimiste Steven Benner a « ressuscité » les enzymes métabolisant l’alcool de primates disparus. Il les a alors analysées avec son équipe pour comprendre comment elles avaient changé à travers les époques.
Les chercheurs se sont alors rendu compte que la plupart des ancêtres des primates ne pouvaient pas métaboliser l’alcool avant la branche menant aux gorilles, aux chimpanzés et aux êtres humains. La, nouvelle enzyme était alors près de 50 fois plus efficace pour digérer l’alcool que les précédentes
Selon les scientifiques, les individus qui pouvaient digérer ces fruits alcoolisés auraient survécu plus facilement que les autres dans ce nouvel environnement, programmant par ailleurs cette habilité dans le code génétique de leur descendant.
Cette étude permettrait donc d’expliquer pourquoi aussi bien les chimpanzés que les gorilles et les hommes sont capables de digérer l’alcool alors que les orangs outangs, singes qui montent aux arbres, ne le peuvent pas.
Pour arriver à cette conclusion, le chimiste Steven Benner a « ressuscité » les enzymes métabolisant l’alcool de primates disparus. Il les a alors analysées avec son équipe pour comprendre comment elles avaient changé à travers les époques.
Les chercheurs se sont alors rendu compte que la plupart des ancêtres des primates ne pouvaient pas métaboliser l’alcool avant la branche menant aux gorilles, aux chimpanzés et aux êtres humains. La, nouvelle enzyme était alors près de 50 fois plus efficace pour digérer l’alcool que les précédentes