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La mise au jour en Chine d'outils en pierre, vieux de 2,12 millions d'années, repousse d'au moins 270.000 ans la présence de l'homme sur le continent asiatique, selon une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Jusqu'à aujourd'hui, les plus anciennes traces humaines "non africaines" dataient de 1,8 million d'années. Il s'agissait de restes humains mis au jour dans le Caucase, sur le site de Dmanissi, en Géorgie.
Ces outils ont été découverts par une équipe de chercheurs menée par Zhaoyu Zhu de l'Académie chinoise des sciences à Shangchen, dans le sud du plateau de Loess en Chine. Ils ont été mis au jour avec des fragments d'os animal. "Cette découverte implique que les homininés (le groupe de l'homme et du chimpanzé, ndlr) ont quitté l'Afrique plus tôt que ne l'indiquaient les preuves de Dmanissi", explique à l'AFP Robin Dennell, du département d'archéologie de l'Université britannique d'Exeter, coauteur de l'étude.
La datation des outils du site de Shangchen a été obtenue grâce au paléomagnétisme: en tenant compte des variations de l'orientation du champ magnétique terrestre au fil des millénaires, parfaitement datées, les chercheurs peuvent déterminer l'âge des vestiges.
Une méthode irréfutable selon Robin Dennell qui considère que le sujet est tellement polémique que les preuves doivent être "à l'épreuve des bombes".
Selon un communiqué de l'Université d'Exeter, les pierres ont été intentionnellement façonnées. "L'objectif principal de ces pierres écaillées était de produire des éclats tranchants utilisables pour couper ou trancher", explique Robin Dennell. "C'est une technologie simple mais efficace qui a été développée il y a 2,6 millions d'années en Afrique de l'Est", ajoute-t-il.
Les hommes qui ont laissé ces traces étaient "probablement une forme précoce de notre propre genre Homo", considère Robin Dennell.
Les plus vieux fossiles de genre Homo, genre auquel appartient l'homme moderne (c'est à dire Homo sapiens, notre propre espèce), remontent à 2,8 millions d'années. Il s'agit d'une mandibule avec des dents trouvée dans la région de l'Afar, en Ethiopie, en 2013.
Jusqu'à aujourd'hui, les plus anciennes traces humaines "non africaines" dataient de 1,8 million d'années. Il s'agissait de restes humains mis au jour dans le Caucase, sur le site de Dmanissi, en Géorgie.
Ces outils ont été découverts par une équipe de chercheurs menée par Zhaoyu Zhu de l'Académie chinoise des sciences à Shangchen, dans le sud du plateau de Loess en Chine. Ils ont été mis au jour avec des fragments d'os animal. "Cette découverte implique que les homininés (le groupe de l'homme et du chimpanzé, ndlr) ont quitté l'Afrique plus tôt que ne l'indiquaient les preuves de Dmanissi", explique à l'AFP Robin Dennell, du département d'archéologie de l'Université britannique d'Exeter, coauteur de l'étude.
La datation des outils du site de Shangchen a été obtenue grâce au paléomagnétisme: en tenant compte des variations de l'orientation du champ magnétique terrestre au fil des millénaires, parfaitement datées, les chercheurs peuvent déterminer l'âge des vestiges.
Une méthode irréfutable selon Robin Dennell qui considère que le sujet est tellement polémique que les preuves doivent être "à l'épreuve des bombes".
Selon un communiqué de l'Université d'Exeter, les pierres ont été intentionnellement façonnées. "L'objectif principal de ces pierres écaillées était de produire des éclats tranchants utilisables pour couper ou trancher", explique Robin Dennell. "C'est une technologie simple mais efficace qui a été développée il y a 2,6 millions d'années en Afrique de l'Est", ajoute-t-il.
Les hommes qui ont laissé ces traces étaient "probablement une forme précoce de notre propre genre Homo", considère Robin Dennell.
Les plus vieux fossiles de genre Homo, genre auquel appartient l'homme moderne (c'est à dire Homo sapiens, notre propre espèce), remontent à 2,8 millions d'années. Il s'agit d'une mandibule avec des dents trouvée dans la région de l'Afar, en Ethiopie, en 2013.