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Des chercheurs ont relevé des températures et des pressions "extrêmement élevées" sur la faille alpine en Nouvelle-Zélande, selon une étude publiée récemment dans la revue Nature.
"Les températures sont aussi hautes que celles trouvées près des volcans actifs alors qu'il n'y en a pas à proximité", explique à l'AFP Rupert Sutherland de l'Université Victoria de Wellington.
Les forages nécessaires à cette découverte ont été réalisés à Westland en Nouvelle-Zélande sur une importante faille marquant la frontière entre la plaque pacifique et la plaque australienne. Appelée "faille alpine", la limite entre les deux plaques tectoniques traverse la quasi totalité de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Cette faille, longue de plus de 450 km, est connue pour provoquer de violents tremblements de terre de magnitude 8 tous les 300 ans. Le dernier datant de 1717, les chercheurs s'attendent à un nouveau séisme dans les prochaines décennies.
Rupert Sutherland et ses collègues ont réalisé des mesures de température tout les 1 mètre de profondeur, découvrant qu'à 630 mètres, la température atteignait les 100 degrés, assez pour faire bouillir de l'eau. Or, ces températures extrêmes ne sont normalement trouvées qu'à des profondeurs supérieures à trois kilomètres.
Selon le chercheur, aucun forage n'avait été effectué sur cette faille ni sur aucune autre et ces résultats sont "vraiment surprenants et importants pour la compréhension du fonctionnement des failles géologiques".
Selon l'étude, ces conditions extrêmes résultent, d'une part, d'un mouvement rapide de la faille faisant remonter la roche et la chaleur des profondeurs et, d'autre part, de l'écoulement des eaux souterraines à travers les roches fracturées.
"Cette activité géothermique peut sembler alarmante, mais c'est une merveilleuse découverte scientifique qui pourrait être commercialement très significative pour la Nouvelle-Zélande", explique le chercheur dans un communiqué de l'université.
"Le puits de forage continue de fournir des données intéressantes", explique John Townend, un dirigeant du projet Deep Drilling Fault. "Ces résultats renforcent la nécessité pour la communauté scientifique internationale de mieux comprendre les conditions qui prédominent autour des failles géologiques génératrices de séismes".
"Les températures sont aussi hautes que celles trouvées près des volcans actifs alors qu'il n'y en a pas à proximité", explique à l'AFP Rupert Sutherland de l'Université Victoria de Wellington.
Les forages nécessaires à cette découverte ont été réalisés à Westland en Nouvelle-Zélande sur une importante faille marquant la frontière entre la plaque pacifique et la plaque australienne. Appelée "faille alpine", la limite entre les deux plaques tectoniques traverse la quasi totalité de l'île du sud de la Nouvelle-Zélande.
Cette faille, longue de plus de 450 km, est connue pour provoquer de violents tremblements de terre de magnitude 8 tous les 300 ans. Le dernier datant de 1717, les chercheurs s'attendent à un nouveau séisme dans les prochaines décennies.
Rupert Sutherland et ses collègues ont réalisé des mesures de température tout les 1 mètre de profondeur, découvrant qu'à 630 mètres, la température atteignait les 100 degrés, assez pour faire bouillir de l'eau. Or, ces températures extrêmes ne sont normalement trouvées qu'à des profondeurs supérieures à trois kilomètres.
Selon le chercheur, aucun forage n'avait été effectué sur cette faille ni sur aucune autre et ces résultats sont "vraiment surprenants et importants pour la compréhension du fonctionnement des failles géologiques".
Selon l'étude, ces conditions extrêmes résultent, d'une part, d'un mouvement rapide de la faille faisant remonter la roche et la chaleur des profondeurs et, d'autre part, de l'écoulement des eaux souterraines à travers les roches fracturées.
"Cette activité géothermique peut sembler alarmante, mais c'est une merveilleuse découverte scientifique qui pourrait être commercialement très significative pour la Nouvelle-Zélande", explique le chercheur dans un communiqué de l'université.
"Le puits de forage continue de fournir des données intéressantes", explique John Townend, un dirigeant du projet Deep Drilling Fault. "Ces résultats renforcent la nécessité pour la communauté scientifique internationale de mieux comprendre les conditions qui prédominent autour des failles géologiques génératrices de séismes".