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Des scientifiques de l’Université Carnegie Mellon en Pennsylvanie (Etats-Unis) ont réussi, par imagerie médicale, à identifier les sentiments ressentis par une personne à partir du schéma d’activation de son cerveau. Leur étude est publiée dans la revue PLoS ONE.
Jusqu’à présent, il était compliqué d’analyser les émotions, conscientes ou inconscientes et de comprendre comment le cerveau les traitaient. Les chercheurs manquaient d’outils fiables et indépendants du déclaratif.
Marcel Just and Tom M. Mitchell de l’Université Carnegie Mellon ont créé un modèle informatique, qui identifie les émotions relatives à des objets concrets. Ils pensent pouvoir identifier les sentiments sans se référer aux déclaratifs des patients, et évaluer la réponse émotionnelle stimulée par un objet, une marque ou un candidat politique.
Pour créer 9 images de référence, les chercheurs ont demandé à des acteurs de jouer différents états émotionnels : la colère, le dégoût, l’envie, la peur, le bonheur, la luxure, l’orgueil, la tristesse et la honte. Pendant ce temps, leur cerveau était scanné par imagerie médicale.
Ils ont ensuite comparé ces images à celles produites par le cerveau des mêmes individus lors d’une émotion réellement ressentie. Les deux séries d’images sont identiques à 0,84%. Les chercheurs ont ensuite confronté leur modèle à d’autres individus. Le modèle atteint une précision de 0,71%.
Les chercheurs estiment donc que «malgré des psychologies différentes entre individus, les schémas d’activation cérébraux restent sensiblement identiques et que les émotions ont une signature caractéristique lisible dans différentes zones du cerveau».
Jusqu’à présent, il était compliqué d’analyser les émotions, conscientes ou inconscientes et de comprendre comment le cerveau les traitaient. Les chercheurs manquaient d’outils fiables et indépendants du déclaratif.
Marcel Just and Tom M. Mitchell de l’Université Carnegie Mellon ont créé un modèle informatique, qui identifie les émotions relatives à des objets concrets. Ils pensent pouvoir identifier les sentiments sans se référer aux déclaratifs des patients, et évaluer la réponse émotionnelle stimulée par un objet, une marque ou un candidat politique.
Pour créer 9 images de référence, les chercheurs ont demandé à des acteurs de jouer différents états émotionnels : la colère, le dégoût, l’envie, la peur, le bonheur, la luxure, l’orgueil, la tristesse et la honte. Pendant ce temps, leur cerveau était scanné par imagerie médicale.
Ils ont ensuite comparé ces images à celles produites par le cerveau des mêmes individus lors d’une émotion réellement ressentie. Les deux séries d’images sont identiques à 0,84%. Les chercheurs ont ensuite confronté leur modèle à d’autres individus. Le modèle atteint une précision de 0,71%.
Les chercheurs estiment donc que «malgré des psychologies différentes entre individus, les schémas d’activation cérébraux restent sensiblement identiques et que les émotions ont une signature caractéristique lisible dans différentes zones du cerveau».









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