Autres articles
-
Aux Pays-Bas, soigner le moral des adolescentes pour sauver leurs genoux
-
Jamais le monde n'a connu plus de conflits depuis 1946
-
Waymo mène la conquête des taxis autonomes aux Etats-Unis
-
Au Brésil, 79% des entreprises exposées aux cyberattaques
-
Plus d'enfants morts à cause de lois plus permissives sur les armes aux Etats-Unis
Une équipe de chercheurs de cinq organismes et universités a réussi à développer une nouvelle molécule capable d'empêcher l'entrée du VIH dans les cellules.
Les traitements actuellement disponibles contre le Sida empêchent la réplication du virus dans l'organisme, avec des effets secondaires lourds pour le malade et un risque de résistance. En alliant un sucre et un peptide, les chercheurs ont découvert une nouvelle stratégie thérapeutique capable d'agir avant même l'entrée du virus dans les premières cellules. Ils se sont intéressés à la glycoprotéine gp120 et à son récepteur CD4. La reconnaissance par le VIH du récepteur CD4 sur une cellule lui ouvre les portes d'autres cellules. C'est ainsi que le virus entre dans les cellules. Ils ont constaté que la seule façon d'atteindre gp120 est d'attendre que le virus ait déjà engagé le processus d'infection.
D'autres chercheurs s'intéressent depuis plusieurs années aux interactions du virus avec les héparanes sulfates (HS). Ces molécules sont capables d'interagir avec de nombreuses protéines, dont celles du virus du Sida. Les scientifiques ont ainsi conçu la molécule CD4-HS, qui exposerait les récepteurs du virus et les rendraient reconnaissables afin d'être bloqués par HS. La molécule a pu être produite de façon synthétique et miniaturisée, elle peut bloquer à la fois les récepteurs du virus et de la glycoprotéine. Des tests in vivo doivent désormais être réalisés afin de valider la découverte.
Les traitements actuellement disponibles contre le Sida empêchent la réplication du virus dans l'organisme, avec des effets secondaires lourds pour le malade et un risque de résistance. En alliant un sucre et un peptide, les chercheurs ont découvert une nouvelle stratégie thérapeutique capable d'agir avant même l'entrée du virus dans les premières cellules. Ils se sont intéressés à la glycoprotéine gp120 et à son récepteur CD4. La reconnaissance par le VIH du récepteur CD4 sur une cellule lui ouvre les portes d'autres cellules. C'est ainsi que le virus entre dans les cellules. Ils ont constaté que la seule façon d'atteindre gp120 est d'attendre que le virus ait déjà engagé le processus d'infection.
D'autres chercheurs s'intéressent depuis plusieurs années aux interactions du virus avec les héparanes sulfates (HS). Ces molécules sont capables d'interagir avec de nombreuses protéines, dont celles du virus du Sida. Les scientifiques ont ainsi conçu la molécule CD4-HS, qui exposerait les récepteurs du virus et les rendraient reconnaissables afin d'être bloqués par HS. La molécule a pu être produite de façon synthétique et miniaturisée, elle peut bloquer à la fois les récepteurs du virus et de la glycoprotéine. Des tests in vivo doivent désormais être réalisés afin de valider la découverte.