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Une équipe de scientifiques de l’Université libre de Bruxelles (ULB, Belgique) et de l’Académie bavaroise des sciences (Allemagne) a découvert un système hydrologique actif de chenaux et de crêtes sédimentaires sous la calotte antarctique. Cette découverte montre que ces reliefs sous-glaciaires sont cinq fois plus grands que les vestiges observés actuellement dans les paysages déglacés de l’hémisphère nord, précise un communiqué de l’ULB. Selon la même source, cette étude est importante pour la stabilité des plateformes de glace car, comme de nombreuses études l’ont montré, l’amincissement des plateformes de glaces affecte la stabilité de la calotte antarctique.
Les crêtes sédimentaires découvertes façonnent la glace sur des centaines de kilomètres en aval car elles amincissent la glace à la base de la calotte.
«Notre étude montre que les sillons dans les plateformes de glace sont déjà initiés sur le continent, et que leur taille dépend fortement des processus de sédimentation qui ont lieu des centaines, voire des milliers d’années auparavant », explique Reinhard Drews, principal auteur de l’étude.
Ce nouveau lien entre le système hydrologique sous-glaciaire, la sédimentation active et la stabilité des plateformes de glace ouvre la voie à une nouvelle compréhension des mécanismes en jeu sous la calotte antarctique; et aide à mieux reconstituer l’étendue des calottes de l’hémisphère nord au cours des dernières périodes glaciaires, ajoute la même source.
Les crêtes sédimentaires découvertes façonnent la glace sur des centaines de kilomètres en aval car elles amincissent la glace à la base de la calotte.
«Notre étude montre que les sillons dans les plateformes de glace sont déjà initiés sur le continent, et que leur taille dépend fortement des processus de sédimentation qui ont lieu des centaines, voire des milliers d’années auparavant », explique Reinhard Drews, principal auteur de l’étude.
Ce nouveau lien entre le système hydrologique sous-glaciaire, la sédimentation active et la stabilité des plateformes de glace ouvre la voie à une nouvelle compréhension des mécanismes en jeu sous la calotte antarctique; et aide à mieux reconstituer l’étendue des calottes de l’hémisphère nord au cours des dernières périodes glaciaires, ajoute la même source.