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Un salon africain destiné aux acteurs de santé va débattre en octobre prochain à Abidjan de l'utilisation des produits de dépigmentation, en vogue parmi les femmes de Côte d'Ivoire, ont annoncé lundi les organisateurs.
Cette deuxième édition de "Africa santé expo", qui doit regrouper des participants issus des secteurs parapharmaceutique, cosmétique, médecine et médecine traditionnelle, est intitulée "La démarche qualité au service du développement du système de santé et de bien-être".
"La démarche qualité (...) c'est savoir éviter les maladies" a dit à l'AFP Linda Kaboré, pharmacienne et organisatrice de ce salon. "Nous allons montrer les implications et les conséquences" de la dépigmentation, "ce qu'elles (les femmes qui se dépigmentent) encourent comme risque, en usant de produits qui affectent la peau, parce que ça passe par le sang, ça passe par les reins. On ne peut même plus accoucher par césarienne car le type de peau n'est pas favorable à une intervention chirurgicale".
Le gouvernement ivoirien a interdit en 2015 l'utilisation des produits cosmétiques éclaircissants, qui permettent de "dépigmenter la peau" des femmes et mettent en péril leur santé.
Les crèmes et autres lotions dites de dépigmentation, qui comportent notamment du mercure et ses dérivés, des corticoïdes, de la vitamine A et de l'hydroquinone au-delà du seuil de 2%, sont prohibées par décret.
La dépigmentation de la peau rencontre depuis des années du succès auprès des jeunes Africaines, notamment des Ivoiriennes. Mais aucune étude ne permet de savoir quelle part de la population féminine y a recours.
La première édition du salon, baptisée "Pharmafrica EXPO 2017", avait porté sur le trafic de faux médicaments qui, selon les organisateurs, avait gagné de l'ampleur en Côte d'Ivoire et pourrait surclasser la vente illicite des stupéfiants.
Cette deuxième édition de "Africa santé expo", qui doit regrouper des participants issus des secteurs parapharmaceutique, cosmétique, médecine et médecine traditionnelle, est intitulée "La démarche qualité au service du développement du système de santé et de bien-être".
"La démarche qualité (...) c'est savoir éviter les maladies" a dit à l'AFP Linda Kaboré, pharmacienne et organisatrice de ce salon. "Nous allons montrer les implications et les conséquences" de la dépigmentation, "ce qu'elles (les femmes qui se dépigmentent) encourent comme risque, en usant de produits qui affectent la peau, parce que ça passe par le sang, ça passe par les reins. On ne peut même plus accoucher par césarienne car le type de peau n'est pas favorable à une intervention chirurgicale".
Le gouvernement ivoirien a interdit en 2015 l'utilisation des produits cosmétiques éclaircissants, qui permettent de "dépigmenter la peau" des femmes et mettent en péril leur santé.
Les crèmes et autres lotions dites de dépigmentation, qui comportent notamment du mercure et ses dérivés, des corticoïdes, de la vitamine A et de l'hydroquinone au-delà du seuil de 2%, sont prohibées par décret.
La dépigmentation de la peau rencontre depuis des années du succès auprès des jeunes Africaines, notamment des Ivoiriennes. Mais aucune étude ne permet de savoir quelle part de la population féminine y a recours.
La première édition du salon, baptisée "Pharmafrica EXPO 2017", avait porté sur le trafic de faux médicaments qui, selon les organisateurs, avait gagné de l'ampleur en Côte d'Ivoire et pourrait surclasser la vente illicite des stupéfiants.