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A cette occasion, l’Association Oasis Ferkla pour l’environnement et le patrimoine (AOFEP) organise, le jeudi 2 juin courant à Errachidia, un atelier national de clôture dans le but de communiquer davantage sur le projet, mais aussi de partager la synthèse et les recommandations du projet avec les différents acteurs et partenaires. Il s’agit, selon le président de l’association, Lahcen Kabiri, d’une occasion pour mettre le point sur le devenir des suggestions et recommandations et la manière de les défendre et les appuyer pour les traduire dans les faits.
Une particularité saillante de ce projet, selon ses initiateurs, reste la contribution au renforcement des capacités et du rôle de la société civile en matière d’accompagnement et d’influence des politiques publiques liées au secteur de l’eau. Il serait ainsi propice d’évaluer l’impact et l’adéquation avec la spécificité oasienne, de promouvoir l’implication et la participation de la société civile des oasis dans la planification et la gestion des ressources hydriques, et de formuler des recommandations en faveur de la prise en considération de la spécificité oasienne.
Financé par l’Union européenne : UE-ONG de renforcement de la gouvernance, ce projet qui a été initié en partenariat avec le Programme de microfinancements du FEM (Fonds pour l’environnement mondial) - PNUD Maroc, intervient dans le cadre du projet PACO3 (Programme d’actions concertées des oasis 2013-2016), porté par l’Association Oasis Ferkla pour l’environnement et le patrimoine (AOFEP) en tant que point focal au Maroc du Réseau associatif de développement durable des oasis (RADDO).
Quant aux objectifs établis depuis le début du projet, qui s’étend sur les provinces oasiennes de Figuig, Errachidia, Tinghir, Ouarzazate, Zagora et Tata, ils ont trait à la gestion et la mise en œuvre des projets et programmes environnementaux, à l’accès et l’utilisation de l’information et des connaissances environnementales et à l’accompagnement et l’influence des politiques et des lois liées au secteur de l’eau (notamment la loi n°10-95 sur l’eau en cours de révision).
Selon un communiqué, ce projet, mené depuis janvier 2015, a pu réaliser plusieurs actions conformément au calendrier du projet en impliquant plus de 250 acteurs oasiens d’horizons divers : les associations de développement local et les associations d’usagers d’eau agricole comme étant le principal public ciblé par le projet, les coopératives, les groupements d’intérêt économique, les administrations en charge et/ou concernées par la gestion de l’eau, les institutions de recherche, les universités, les entrepreneurs, les chercheurs, les étudiants et les médias.
Les activités réalisées comportaient des formations, des ateliers aux niveaux régional et local, des briefings de gouvernance hydrique, un panel d’experts, la production de documents de position, la diffusion de lettres d’informations électroniques mensuelles et l’organisation d’une campagne de presse avec l’appui d’une agence de communication. La première phase du projet était également sanctionnée par la production d’un document qui présente les recommandations de la société civile oasienne, et qui a été remis aux partis politiques des deux Chambres et au président de la région Draâ-Tafilalet dans le cadre de l’adoption de la nouvelle version du projet de loi 36-15 sur l’eau par le Conseil de gouvernement.