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Une étude de météorologues américaine a permis de découvrir que la quantité d'eau douce déversée dans les océans a augmenté de 18% entre 1994 et 2006.
C'est en analysant les données satellites de la Nasa que l'équipe de météorologues s'est rendue compte de l'ampleur du phénomène : 18% d'eau douce en plus dans les océans en une dizaine d'année. "C'est une augmentation énorme", s'exclame James Famiglietti de l'Université de la Californie à Irvine, repris par Cyberpresse.ca, auteur principal de l'étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Il poursuit : "Les glaciers qui flottent dans l'océan n'y contribuent presque pas. C'est presque totalement dû à la fonte accélérée des glaciers terrestres, et surtout à l'augmentation des précipitations. L'eau s'évapore davantage de régions déjà arides et est transportée vers les Tropiques et le Nord (...)".
Cet apport en eau douce modifie la salinité des mers. Conséquence : les courants marins seront nécessairement altérés par ces changements dans les décennies ou siècles à venir. "L'étude des changements de la salinité des mers et des océans sera la prochaine étape de nos travaux", explique James Famiglietti, qui précise avoir utilisé des données satellites en raison de la rareté des données hydrologiques : "Il y a des centaines de bassins versants sur la planète, mais nous n'avons de données fiables que sur une demi-douzaine d'entre eux".
C'est en analysant les données satellites de la Nasa que l'équipe de météorologues s'est rendue compte de l'ampleur du phénomène : 18% d'eau douce en plus dans les océans en une dizaine d'année. "C'est une augmentation énorme", s'exclame James Famiglietti de l'Université de la Californie à Irvine, repris par Cyberpresse.ca, auteur principal de l'étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Il poursuit : "Les glaciers qui flottent dans l'océan n'y contribuent presque pas. C'est presque totalement dû à la fonte accélérée des glaciers terrestres, et surtout à l'augmentation des précipitations. L'eau s'évapore davantage de régions déjà arides et est transportée vers les Tropiques et le Nord (...)".
Cet apport en eau douce modifie la salinité des mers. Conséquence : les courants marins seront nécessairement altérés par ces changements dans les décennies ou siècles à venir. "L'étude des changements de la salinité des mers et des océans sera la prochaine étape de nos travaux", explique James Famiglietti, qui précise avoir utilisé des données satellites en raison de la rareté des données hydrologiques : "Il y a des centaines de bassins versants sur la planète, mais nous n'avons de données fiables que sur une demi-douzaine d'entre eux".