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La matière ordinaire - gaz, étoiles, galaxies, planètes et leurs ‘occupants’ - ne représenterait que 4% du cosmos. Le reste serait fait de l’énigmatique ‘matière noire’ (22%), et surtout de la non moins mystérieuse ‘énergie noire’, un concept invoqué pour la première fois dans les années 1990, à partir de l’étude de la luminosité de supernovas (explosions d’étoiles) lointaines. Celle-ci représenterait environ 74% de l’Univers.
Utilisant des techniques de pointe, une équipe internationale a réalisé deux types d’observations qui semblent confirmer l’existence de cette matière noire, ainsi que l’accélération de l’expansion de l’Univers - deux notions compatibles avec la théorie d’Einstein concernant la gravité.
S’intéressant à plus de 200.000 galaxies, les chercheurs ont pu mesurer une tendance dans la façon dont elles sont distribuées dans l’espace - un modèle appelé “oscillations acoustiques des baryons” - ainsi que la rapidité avec laquelle ces amas de galaxies se sont formés au fil du temps.
Ces résultats proviennent d’un projet appelé WiggleZ, qui a débuté en 2006 et s’est terminé cette année. Il a utilisé des données issues du télescope spatial Galaxy Evolution Explorer (Galex) de la NASA, et du télescope anglo-australien situé à Siding Spring Mountain, en Australie.